Le Témoin - En révélant l’affaire de fraude industrielle sur le fer à béton, nous écrivions que sept sociétés de la place dont quatre appartenant à des Libanais sont dans le collimateur de la Douane. Pour ce coup-ci, « Le Témoin » va lâcher les noms de ces quatre sociétés puisqu’elles ont été convoquées à la Direction des Enquêtes douanières. Il s’agit de Métal-Afrique, Siba, Sosemat et Ndiambour.
Ce n’est que la première vague puisqu’elles sont plus de douze entreprises suspectes dans le collimateur des gabelous. Ce chiffre ne tient pas compte de deux sociétés qui étaient dans le secteur du riz avant de se convertir dans le commerce du fer dans l’espoir de bétonner un passé frauduleux. En tout cas, on ne peut pas dire que toutes ces quatre sociétés qui s’activent dans l’importation et la réexportation du fer à béton sont coupables de fraude douanière. Présomption d’innocence.
Seulement, la Direction des Enquêtes douanières que dirige le colonel Moustapha Diagne veut tout simplement les passer au scanner. Pour ce faire, les enquêteurs ont convoqué les dirigeants de ces sociétés et les ont sommés de produire toutes leurs déclarations et opérations de douane de ces dix dernières années, c’est-à-dire tous les justificatifs remontant jusqu’à 1997. En bien ! Depuis lors, les responsables, comptables et archivistes de ces sociétés à savoir Métal Afrique, Siba, Sosemat et Ndiambour jouent au coude avec les cafards et les araignées pour extraire des armoires le moindre dossier pouvant attester leur bonne foi. Ils n’auront de toute façon aucune possibilité de tricherie puisque toutes les déclarations présentées seront confrontées aux archives informatiques de la Douane. En cas d’égalité, les deux parties seront départagées par les postes frontaliers et les douanes des pays voisins. Mais nous n’en sommes pas encore là !
Depuis l’éclatement de cette affaire révélée par votre hebdo préféré dans ses deux dernières éditions, trois autorités politiques et un député sont en train de racketter ou d’extorquer des fonds à deux des convoqués en leur faisant croire qu’ils peuvent les tirer d’affaire. D’autres sont allés même jusqu’à leur mentir en leur assurant qu’ils en ont déjà « parlé » avec le président Wade. Peine perdue ! Car rien ne peut arrêter la machine déclenchée par la Direction des enquêtes douanières. Et surtout au moment où le Trésor public cherche désespérément une perfusion financière…
Source: NETTALI
je mappel amadou anne je suis a mbour je cherche de travail sy vous pouvez maide stp
Rédigé par : anne | 21 février 2009 à 21:29