Depuis hier, les internautes marocains abonnés au fournisseur d’accès public Maroc Telecom, peuvent de nouveau se connecter à YouTube.
Depuis le 25 mai, l’accès au site de partage de vidéos était en effet inaccessible via ce FAI. Alors qu’il restait visible via les fournisseurs privés, tels Wana ou Meditel. Et surtout qu’il était l’unique site inaccessible. Pour expliquer l’incident, Maroc Telecom a laissé entendre qu’il s’agissait d’un « problème technique », mais aucune déclaration officielle ne l’a confirmé. Ce qui a déclenché une vague de protestations dans la blogosphère marocaine, concrétisée par des grèves de posts et des pétitions, notamment sur Stop-Censure.org.
Reporters sans frontières s’est dit inquiet : « on est en droit de se demander comment “un problème technique” peut affecter un seul site ». Et précise qu’« un blocage de site est illégal s’il n’est pas la conséquence d’une décision judiciaire ». Rappelant que cette pratique n’est pas nouvelle au Maroc —Google Earth et Livejournal étant inaccessibles depuis un an—, RSF a émis l’hypothèse d’un blocage dû à la diffusion de vidéos parodiant la monarchie ou montrant des manifestations de jeunes sahraouis. Le Maroc a récemment été montré du doigt par l’OpenNet Iniative, en figurant dans la liste des 25 pays ayant pratiqué la censure et le filtrage de sites web en 2006.
Par Astrid Girardeau (Libération)
j'aime le maroc c'est vrai c'st le plus beau pays du monde!
Rédigé par : claude | 11 juillet 2009 à 16:26