Ils sont environ une vingtaine de villages éparpillés dans la zone du Gandiol où la culture maraîchère est l’activité principale des habitants. Actuellement, leur problème principal est lié à l’absence d’une route bitumée les reliant à l’autre coté de la zone des Niayes. Seul, un tronçon de 3,5 km les sépare de Potou et cette voie est primordiale, car il leur permettrait l’écoulement de leur production entassée dans des hangars de fortune.
De Diel Mbame à Mbao Gandiol, les champs d’oignon s’étalent à perte de vue et les ouvriers agricoles en provenance du sud du pays et des pays limitrophes, Guinée et Guinée-Bissau, sont en pleine activité. L’essentiel de leurs travaux se limite, ce jour, à puiser de l’eau dans le puits pour arroser les champs. Dans cette zone, l’eau affleure à 7 m et ne constitue pas un problème pour l’alimentation des champs dont chacun en dispose au moins un.
En face de ces champs séparant la piste qui traverse le Gandiol sont visibles les ‘’garages’’ d’oignons, c’est le nom donné aux hangars de fortune où s’entassent la production en attendant une éventuelle évacuation vers les marchés du pays et de la Mauritanie voisine. Au bout de la piste, le plus grand hangar de la zone est envahi par un amas de sable déposé sur place par une entreprise de travaux routiers qui a considérablement réduit sa capacité d’accueil et son accessibilité.
Il suffit de monter sur cet amas de sable pour se rendre compte des difficultés quotidiennes de ces populations dont les champs situés de l’autre coté, sur une zone sablonneuse, est difficile d’accès pour les camions venus enlever la production. Des charrettes s’en chargent tant bien que mal, mais elles n’agréent pas les populations qui risquent de voir une partie de leur production se perdre.
‘’A la veille de l’élection présidentielle, cette entreprise est venu déposer ce sable dans notre hangar. Depuis, ils ne sont pas revenus ni pour la route encore moins pour l’enlever’’, déplore Ahmadou Bamba Sow, chef de village de Degou Niayes, un des villages du Gandiol où le prix du kilogramme d’oignon est à 100 FCFA en cette période.
‘’Seule une route peut sauver cette production et ouvrir des perspectives à cette zone et lui permettre de profiter de la décision des autorités d’arrêter pour quatre mois l’importation d’oignon’’, indiquent les populations trouvées sur place.
Sinon, cette mesure dont les effets sont un peu entravés par les stocks des importateurs n’aura pas beaucoup d’incidence dans leur quotidien.
Par APS
Sto svolgendo un assegno di ricerca sulla guerra in Casamance in Senegal. Vorrei inserire delle foto di guerra, ma ne ho trovate poche e tutte coperte da copyright, come posso fare per usarle?
Aspetto informazioni, grazie e buon lavoro.
Dino Renna
Rédigé par : Dino Renna | 23 octobre 2007 à 14:21