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04 septembre 2006

Commentaires

aboubacar sadikh ndiaye

C’est un honneur pour moi de voir des fils du continent se penchaient sur des dynamiques d’information permettant à l’Afrique et à ses entreprises de sortir des zones d’ombre. Pour dire simplement que l’information est devenu un intrant stratégique à la prise de décision et sa maîtrise devient un facteur clef de succès dans la nouvelle organisation.

Devant ces différentes réalités évoquées et à l’heure des grandes mutations, une question revient sans cesse : l’Afrique, le vieux contient, berceau de la première civilisation primitive est elle civilisée à l’intelligence économique ?
Devant ce questionnement sans réplique affirmative, le bilan est lourd et l’état des lieux désastreux. L’intelligence économique semble etre un tabou alors que les grands états se sont tous mobilisés et que les anciens spécialistes de l’espionnage du contre espionnage font désormais office d’experts soit dans le public en terme d’intelligence territoriale ou dans le privé en tant que consultants avec le renseignement légal ; et pourtant la guerre économique n’épargne pas l’Afrique, il et est le terrain d’affrontement stratégique entre multinationales. Cependant il y a encore espoir à l’image de ces travaux de spécialistes comme ceux d’infostrat qui s’inscrira dans la logique d’une naissance imminente de l’IE en AFRIQUE
Face à cela comment l’Afrique doit intégrer l’intelligence économique pour favoriser et créer le cadre d’expression de l’Intelligence Economique et s’appuyer sur le secteur des Pme et Pmi qui constituent la grande majorité des entreprises du continent.

_ L’Afrique doit pratiquer les procédés Intelligence Economique pour créer un cadre d’expression à l’Intelligence Economique

Procéder par l’intelligence économique pour arriver à l’intelligence économique. Vulgariser, sensibiliser et préparer un cadre d’expression à l’intelligence économique par l’ intelligence économique , tel semble etre paradoxale mais si l’on considère que par des procédés d’intelligence économique ou le benchmarking l’Afrique devrait arriver à imiter les démarches des européens , des américains et des asiatiques pour préparer les cadres stratégique et juridique de l’intelligence économique qui est actuellement incontournable à l’image des grandes entreprises qui ont réussi à mettre en place des politiques intégrant l’intelligence économique au sens globale dans leur stratégie ; l’Afrique devrait faire de même.
Elle devra s’approprier une telle démarche ainsi que les meilleures pratiques pour arriver aujourd’hui au stade de prise de conscience et de mise en œuvre d’une approche politique et administrative de la réalité. Il faut dire qu’en 2003 la France était à ce stade de mimétisme alors que le Bernard Carayon (Député du Tarn) criait
« La France est en retard en matière d'intelligence économique », il affirmait que« L'expression est apparue pour la première fois en France dans un rapport du Commissariat Général au Plan. L'intelligence économique était présentée comme une méthode d'identification de l'information au service des entreprises (veille, informations juridiques, communication...) ou assimilée à de l'espionnage. Je revendique la réalité de la guerre économique Mais je trouve curieux d'utiliser une expression aussi ambiguë pour parler de veille et de renseignement », et prétend avoir « défini une politique publique d'intelligence économique. Premièrement une politique de compétitivité, d'accompagnement des entreprises sur les marchés mondiaux; ensuite, une politique de sécurité économique qui s’appuie sur la définition d’un périmètre stratégique de l’économie nationale, puis européenne; politique d’influence, notamment auprès des organismes où s’élaborent désormais les normes qui règlent la vie économique et enfin, une politique de formation, dans l'enseignement supérieur principalement. »
Par un benchmarking l’Afrique devrait identifier « les secteurs les plus sensibles »
et les marchés stratégiques. Cette notion renvoie à une conception particulière de l'économie, qui n'occulte pas l'importance de la dimension politique. « Nous ne devons pas croire que ces marchés se conquièrent uniquement par les règles de l'économie libérale, le prix et la qualité des produits et services car ils subissent l'influence des Etats ou d'acteurs nouveaux tels que les ONG, les think tanks, les lobbies, etc. On peut également définir ces marchés stratégiques comme des marchés créateurs de puissance et d'influence. Cinq grands domaines sont jugés comme sensibles aujourd'hui : les TICS (technologies de l'information et de la communication et de la sécurité), l'énergie, la pharmacie, l'aéronautique et quelques pans de l'industrie alimentaire. »(selon des sources du gouvernement français)
Avant 2004 la France ne disposait d'aucun dispositif de protection de ses entreprises stratégiques et aujourd’hui c’est fait, elle dispose d’un référentiel de formation en intelligence économique et d’un guide de veille concurrentielle. « Le périmètre stratégique n'était même pas une notion imaginée et l'ensemble des services de l'Etat travaillaient en désordre sur ces questions. Il n'y avait pas non plus de réflexion autour des enseignements universitaires sur les technologies sensibles et ce n'est que récemment que la France a engagé, sous l'impulsion de Michèle Alliot-Marie, une réflexion sur la dépendance stratégique de sa défense nationale. »
L’enseignement universitaire doit etre impliquée ainsi que la recherche .L’AFRIQUE par des procédés de knowledge management va disposer de compétences clés : les acquérir, les dynamiser et les transmettre pour réussir cette politique d’intelligence économique en ayant avec elle des spécialistes en IE avec un savoir faire réel et validé.
La solution d'Intelligence Territoriale permettra aux pôles et agences publiques, gouvernementales ou locales, de valoriser leur territoire grâce à une surveillance des acteurs de leur territoire et des initiatives économiques et sociales d'autres territoires et régions du monde.
L’Afrique par ces solutions d’intelligence territorial apportera des réponses aux questions sur « les différents acteurs de son territoire et leur activité, sur les besoins d'information des acteurs de son territoire pour soutenir leur développement, sur les acteurs à plus forts potentiels ("pôles de compétitivité"), sur comment évoluent les grandes tendances sociétales, économiques, technologiques pouvant impacter son territoire etc… »
L’Afrique pour réussir son « Découvrir - Pratiquer - S’approprier » l’intelligence économique doit d’abord être élève de l’intelligence économique avant d’en devenir pleinement un acteur, ce qui est entre autre un défi majeur.


Ndiaye Maty

c'est une analyse trés pertinente de la situation que vous avez fait. continuez ainsi, monsieur Cissé Amadou. l'avenir est devant vous

Babacar NDIONE

C'est une analyse extrément pertinente que vous venez de faire. J'aimerais collaborer avec vous. Vous avez brillament défini le contexte actuel dans lequel évoluent les entreprises Africaines, et la nécessité pour ces derniéres de chercher à avoir une vision trés claire de leur environnement ! Bravo

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