PARIS (AFP) - Plusieurs policiers parisiens de la direction de l'ordre public et de la circulation (DOPC) ont été impliqués ces derniers jours dans une affaire de trafic de stupéfiants et certains placés en garde à vue, a-t-on appris de source policière, mercredi.
La même source a indiqué que quatre personnes, dont deux policiers, étaient en garde à vue mercredi matin, ce qui n'a pu être confirmé par d'autres sources policières ou officielles.
Ces même sources invoquent l'enquête en cours, "qui n'en est qu'à ses débuts", et "incitent à la prudence" quant aux "tenants et aboutissants de l'affaire", notamment du rôle précis tenu par les policiers mis en cause.
L'enquête est menée sur commission rogatoire d'un juge parisien par l'Inspection générale des services (IGS - "police des polices").
Elle a débuté récemment par une "dénonciation" dans les rangs policiers et une enquête administrative, sur décision de la préfecture de police de Paris, a été engagée dans un premier temps.
Les "soupçons" de trafic de cannabis se confirmant, la justice a pris le relais de l'administratif et un juge d'instruction a été nommé.
Il s'agirait de "petits trafics et marchandages" avec de présumés dealers de drogue, en marge des interpellations effectuées par des policiers de l'unité mobile d'intervention et de protection (UMIP), ce qui "reste à affiner", selon la première source.
L'affaire met en cause, selon les premiers éléments de l'enquête, une quinzaine de policiers de tous grades, en poste à l'UMIP de la DOPC en charge notamment de la protection des édifices sensibles de la capitale.
Tous ne sont pas placés en garde à vue, selon la même source, et plusieurs policiers "ont été ou sont encore entendus" mercredi dans ce dossier.
D'autres investigations "étaient en cours mercredi", a-t-on précisé.
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