Créée en 1993, Transparency International est la principale organisation non-gouvernementale internationale consacrée exclusivement à la lutte contre la corruption. TI, qui comprend actuellement 90 sections nationales de par le monde, a son Secrétariat International basé à Berlin en Allemagne. Pour plus d’informations sur TI, ses sections nationales et ses activités, veuillez visiter: www.transparency.org.
« L’Indice de Perceptions de la Corruption 2005 »
Avec une note de 3,2/10 cette année (en 2004 sa note était de 3/10) le Sénégal occupe la 12e place en Afrique derrière le Botswana, la Tunisie, l’Afrique du Sud, la Namibie, l’Ile Maurice, les Seychelles, le Ghana, le Burkina Faso, l’Egypte, le Lesotho, et le Maroc.
Il est devant de grand pays comme le Gabon, l’Inde, l’Argentine, la Libye, la Russie, le Cameroun, la Côte d’ivoire et le Nigéria.
Le TOP 5 de ce classement est occupé dans l’ordre par l’Islande, la Finlande, la Nouvelle Zélande, le Danemark et Singapour. Le Botswana est le premier pays africain. Il occupe la 32e place mondiale avec une note de 5,9/10. La France occupe la 18e place et améliore son classement de quatre places par rapport à 2004 (22e). Les Etats-Unis sont à la 17e place.
NB :
Qu’est-ce que l'Indice de Perceptions de la Corruption?
L'Indice de Perceptions de la Corruption (IPC) de TI classe les pays en fonction du degré de corruption perçue dans les administrations publiques et la classe politique. C'est un indice composite faisant appel à des données sur la corruption tirées de sondages d’experts réalisés par divers organismes dignes de confiance. Il reflète les points de vue des milieux d’affaires et des analystes du monde entier, y compris les experts qui résident dans les pays évalués.
Comment la corruption est-elle définie, dans le cadre de l’IPC ?
TI concentre son attention sur la corruption dans le secteur public et définit la corruption comme l'abus d'une charge publique à des fins d'enrichissement personnel. Les sondages utilisés pour établir l'IPC posent des questions en rapport avec l'abus d'un pouvoir officiel dans un intérêt personnel, en mettant l'accent, par exemple, sur l'acceptation de pots-de-vin par des fonctionnaires dans le cadre de marchés publics. Les sources ne font pas de distinction entre « corruption politique » et « corruption administrative », pas plus qu’entre « petite corruption » et « grande corruption ».
Pourquoi l’IPC se fonde-t-il uniquement sur des perceptions ?
Il est difficile d’évaluer les niveaux de corruption dans différents pays en se fondant sur des données empiriques rigoureuses, par exemple en comparant le nombre de poursuites judiciaires ou de procès. De telles données internes ne reflètent pas les niveaux réels de corruption, mais plutôt l'aptitude de l'appareil judiciaire et/ou des médias à dévoiler la corruption. La seule méthode pour rassembler des données comparatives est donc de se baser sur l'expérience et les perceptions de ceux et celles qui sont le plus directement confrontés aux réalités de la corruption dans un pays.
Mahany
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