Le secteur des start-up a été dynamique en Afrique en 2017. La Société Financière Internationale (IFC), branche de la Banque mondiale dédiée au secteur privé, estime qu’en 2017, les tech entrepreneurs du continent ont levé 556 millions de dollars US, en augmentation de 53%, comparativement à 2016.
Sur les 54 nations, quatre ont capté 84% de la valeur de ces capitaux levés. Il s’agit de l’Afrique du Sud, du Kenya, du Nigeria et de l’Egypte.
Les start-up d’Afrique du Sud ont levé 167 millions de dollars US, celles du Kenya ont attiré 147 millions de dollars US. Au Nigeria, c’est 114 millions de dollars US qui ont été réunis et 37 millions de dollars US en Egypte. Les principaux secteurs dans lesquels cet argent a été investi sont les technologies financières à 24%, l’énergie solaire hors réseau à 21% et le commerce électronique à 19%.
C’est le Nigeria qui a capté la plus grosse levée de capitaux en 2017 à travers les 40 millions de dollars obtenus en octobre par Andela Software, lors d’une opération d’investissement de Série C, conduite par la société sud-africaine CRE Venture Capital. La société spécialisée dans la formation est coutumière d’importantes levées de capitaux. En 2016, elle avait déjà levé 24 millions de dollars US, au cours d’une levée financière de série B conduite par la Chan Zuckerberg Initiative.
Malgré les améliorations du secteur des start-up africaines, en matière d’accès au financement en 2017, IFC déplore toutefois un certain retard de la région, comparativement à l’Amérique latine qui a atteint 1,9 milliard de dollars US et l’Inde qui a récolté 7,4 milliards de dollars US.
Source: Agence Ecofin
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