« The Report Sénégal 2008 », premier rapport en anglais publié sur
notre pays à l’échelle internationale, a été lancé officiellement, en
présence du ministre du budget, Ibrahima Sarr. Le document met en
exergue les opportunités offertes aux investisseurs par une économie
inscrite dans une dynamique émergente.
Le ministre conseiller, Directeur Général de l’APIX, Aminata Niane, est particulièrement satisfaite du partenariat noué entre APIX-sa et Oxford Business Group. C’est d’ailleurs cette relation qui a permis de présenter au monde des affaires la réalité économique sénégalaise et les opportunités ainsi offertes aux investisseurs.
La patronne de l’APIX fait d’ailleurs remarquer que ce sont ces opportunités qui ont conduit des investisseurs de la trempe de Dubaï Ports World, la zone économique spéciale Jafza, Arcelor Mittal et Iran Khodro à s’installer dans notre pays. En fait, dans cette publication de 180 pages, le chef de l’Etat, Maître Abdoulaye Wade, a eu l’occasion de revisiter dans un entretien avec l’équipe d’Oxford Business Group plusieurs volets de notre politique de développement comme la grande muraille verte, les accords de partenariat pour le développement(APD) ou la coopération sud-sud.
Pour sa part, le ministre du budget a rappelé les performances de l’économie sénégalaise qui ont permis de réaliser une croissance de 4,8% en 2007 contre 2,3% en 2006 malgré une conjoncture internationale difficile, marquée par une hausse continue des cours mondiaux du pétrole. Ibrahima Sarr est convaincu que ce rapport contribuera à la consolidation de nos efforts de développement et va nous aider à mieux intégrer les marchés mondiaux. Oxford Business Group inaugure ainsi une série d’études annuelles sur le Sénégal, un pays résolument engagé à faire reculer la pauvreté avec des réformes hardies, modernes et structurantes. Pour la Directrice régionale Afrique d’Oxford Business Group, Karine Loeman, le Sénégal dispose d’une économie prometteuse. C’est aussi le premier pays de la région à obtenir la notation B+ de Standard & Poors. Malgré toutes ces bonnes notes, le rapport du cabinet londonien d’intelligence économique relève 6 défis majeurs pour le Sénégal.
Il s’agit entre autres, des fluctuations des cours énergétiques, du taux d’inflation évalué à 5,8%, d’une économie fortement dépendante du secteur primaire, d’un crédit bancaire souvent concédé à court terme, d’une main d’œuvre qualifiée mais assez chère, d’un niveau de corruption jugé inquiétant et d’infrastructures peu adéquates.
C’est peut-être au vu de tous ces goulots d’étranglement qu’Oxford Business Group propose des mesures stratégiques comme la libéralisation de l’économie avec la poursuite des politiques de privatisation. Une diversification de l’outil économique est aussi préconisée. Le célèbre cabinet londonien qui a mobilisé une équipe d’analystes, a passé 6 mois à disséquer quelque 200 entretiens avec des acteurs du monde économique.
Source: Le Soleil
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