Au Québec, la majorité (59%) des dirigeants d’entreprise reconnaissent qu’ils sont complètement débordés par la quantité d’informations dont ils sont bombardés chaque jour.
La situation est telle que seulement 1 dirigeant québécois sur 4 considère que les informations qu’ils reçoivent sont pertinentes. Et à peine 1 sur 10, qu’elles sont exactes et opportunes, selon un sondage réalisé par Léger Marketing pour le compte de SAS, qui est spécialisée en logiciels et services d'intelligence économique.
Comment remédier à la situation? Tout d’abord, en veillant à ce que le
personnel filtre l’information qui doit être envoyée au dirigeant, pour
ne lui communiquer que ce qui est vraiment important. C’est du moins ce
que croient 78% des dirigeants interrogés.
Ensuite, la plupart des dirigeants (72%) souffrent du manque d’outils
de traitement de l’information adaptés à leurs besoins. «Ce sondage
donne à penser que les dirigeants du Québec commencent à comprendre que
l'intelligence économique est un facteur clé de succès», dit
Jean-François Ouellet, professeur en marketing à HEC Montréal.
Seulement 1 dirigeant sur 2 recourt à l'intelligence économique
L’intelligence économique? C’est l’ensemble des moyens légaux utilisés
par une entreprise pour obtenir de l’information sur ses concurrents et
sur son secteur d’activité : veille stratégique, cueillette
d’informations, etc.
Or, seulement la moitié des dirigeants québécois (49%) reconnaissent
utiliser diverses méthodes d’intelligence économique. Et la plupart du
temps, seuls les pdg bénéficient des informations issues de
l’intelligence économique.
«Pourtant, la réussite en affaires nécessite aujourd'hui de permettre à
tous les employés de l'entreprise d'accéder à de l'information
pertinente», estime Mario Ianniciello, directeur principal de la région
de l'Est chez SAS Canada.
les affaires.com
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