PARIS (AFP) — La police française fait sa mue en jetant les bases d'un "FBI à la française" avec la création de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), service unif ié qui fera ses débuts mardi. Ce nouvel outil marque la disparition des mythiques DST (Direction de la surveillance du territoire, contre-espionnage) et RG (Renseignements généraux), et sera dirigé par le préfet Bernard Squarcini, un proche du président Nicolas Sarkozy, qui a souhaité cette réorganisation.
La DCRI se veut un "FBI à la française" en matière de renseignement qui devient une priorité comme dans les armées, selon des sources policières.
Forte de 4.000 fonctionnaires dont 3.000 policiers dits "actifs", la DCRI traitera de ce qui "relève de l'intérêt de la nation": terrorisme, grands mouvements de contestation, intelligence économique. C'est ce que les policiers nomment, dans leur jargon, le "milieu fermé", auparavant du ressort quasi-exclusif de la DST.
Les policiers de la DCRI, dotés de l'habilitation "secret défense", seront implantés par zone dans chaque département.
Trois autres services de renseignement dépendent du ministère de la Défense, dont le plus important, la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE, services secrets, qui compte 4.500 agents).
Au total, les services de contre-espionnage et de renseignement comptent quelque 14.000 personnes en France.
je viens d'acquerir la nationalité francaise j'aime la france je voudrai travailler a l'etranger comme travailleur du service de renseignement.
Rédigé par : Muguet joseph | 05 février 2009 à 07:04