En
route vers le sommet ! La sécurité des hôtes à ce sommet, c’est le
principal problème des organisateurs de l’Oci. Raison pour laquelle des
policiers antiterroristes français et anglais séjournent présentement
au Sénégal en attendant un autre contingent égyptien.
Une section antiterroriste de la police anglaise et française est présentement dans notre pays. Ce, pour seconder la police sénégalaise dans sa mission d’assurer la sécurité des invités du sommet de l’Oci. Il s’y ajoute que le Sénégal vient de réceptionner des équipements pour le Poste de commandement sis aux Mamelles la semaine dernière. Un bâtiment construit pour contrôler la sécurité de tous les invités.
Soulignons également qu’une section égyptienne en matière de lutte anti-terroriste est également attendue dans les jours à venir. Toutefois, le Sénégal est en train de tout faire pour satisfaire la demande des pays membres de l’Organisation de la conférence islamique(Oci). Notamment, les délégations de pays arabes qui craignent beaucoup pour leur sécurité. Surtout avec la recrudescence des attentats terroristes enregistrés dans des pays frontaliers du Sénégal à la veille de cette grande rencontre de la Oummah islamique. Les premières conclusions des services de renseignements des pays comme l’Egypte, la Jordanie, la Turquie…n’étaient pas favorables pour le compte du Sénégal. En fait, des « manquements » ont été notés par les flics de ces dits pays au niveau de l’aéroport international Léopold Sédar Senghor et sur la formation des policiers sénégalais en matière de guerre anti-terrorisme.
C’est à partir de ces conclusions que le Sénégal avait envoyé des éléments de sa police pour une formation d’un mois en matière de lutte anti-terrorisme. Du côté de l’aéroport, les services de renseignements avaient constaté que « le personnel au sol n’avait pas subi une formation en matière de lutte anti-terroriste ». Reste maintenant à savoir qui de la police ou de la gendarmerie va assurer la coordination. Si l’on sait que dans les pays anglophones, les gendarmes sont considérés comme des militaires. Toutefois, une réunion s’est tenue la semaine dernière entre les chefs de la gendarmerie et de la police pour peaufiner la stratégie à adopter.
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