Le chef de l'Etat a prononcé jeudi, à Dakar, devant un auditoire réservé, un discours convenu sur l'Afrique et les Africains, stigmatisant certes la colonisation mais soulignant qu'on ne peut lui faire porter seule la responsabilité des malheurs du continent. Le compte-rendu quotidien de notre envoyé spécial dans les pas du président, Vincent Hugeux.
A quoi tient l’alchimie d’un discours? A quelle formule magique doit-on l’alliage rare du verbe juste, délivré au moment opportun devant l’auditoire idéal? Et pourquoi, parfois, cette mécanique mystérieuse tourne-t-elle à vide? Le plaidoyer prononcé le 26 juillet par Nicolas Sarkozy à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar fait en la matière figure de cas d’école. Comment diable expliquer le malaise diffus qui flottait dans l’amphi, et que reflétera la maigreur des applaudissements?
"Ecoutez", "N’écoutez pas", "Vous devez", "Vous ne devez pas"
Le président français tenait à s’adresser
à la "jeunesse africaine". Or, il eut pour auditoire la fine fleur du
gouvernement sénégalais, une cohorte de députés et de dignitaires, le corps
diplomatique local, maintes éminences académiques et, quand même, quelques
dizaines d’étudiants dociles. Pour sentir frémir l’avant-garde de "l’avenir du
monde", les élans et les révoltes de la nouvelle vague, on pouvait rêver public
moins convenu. Aurait-il d’ailleurs vibré? Pas sûr. Car "Sarko" a déclamé un
modèle d’abstraction lyrique. Rien de concret. Un monologue conceptuel, long,
redondant, plombé par des artifices rhétoriques insistants. Bien sûr, le texte
ne manquait ni de souffle, ni parfois d’audace. Mais jamais le phrasé de
l’orateur n’a semblé au diapason de ce panache. Un peu comme s’il livrait ses
convictions avec les mots d’un autre. Sans doute aurait-il fallu, pour que le
magnétisme opère, l’exaltation d’un Malraux au Panthéon…
Certes, il fut question du continent noir. Ô combien: au fil des 16 pages du soliloque, les mots Afrique ou africain apparaissent 157 fois. Mais l’essentiel fut dit aux "Jeunes d’Afrique" sur le registre de l’injonction. "Ecoutez", "N’écoutez pas", "Vous devez", "Vous ne devez pas"… Pis, après avoir proclamé n’être pas venu "donner des leçons" ni "faire la morale", l’orateur élyséen a martelé son message sur un mode péremptoire et répétitif. Au palmarès, "Ce que veut l’Afrique, c’est…" - asséné treize fois - devance "Le problème de l’Afrique, c’est…" (sept), "La réalité de l’Afrique, c’est…" (six) et "Le défi de l’Afrique, c’est…" (cinq), loin devant son "drame" et sa "faiblesse" (une fois seulement).
Peut-on à la fois flétrir "ceux qui tiennent les Africains pour de grands enfants" et décréter que "le problème de l’Afrique, c’est qu’elle vit trop le présent dans la nostalgie du paradis perdu de l’enfance"? Doit-on célébrer l’attachement à la terre ancestrale ou au bois sacré, puis dresser un diagnostic fataliste qui vaut d’être cité quasiment in extenso: "Le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire. Le paysan africain, qui depuis des millénaires, vit avec les saisons, dont l’idéal de vie est d’être en harmonie avec la nature, ne connaît que l’éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles. Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n’y a de place ni pour l’aventure humaine, ni pour l’idée de progrès (…) Jamais l’homme ne s’élance vers l’avenir. Jamais il ne lui vient à l’idée de sortir de la répétition pour s’inventer un destin". Voilà notre damné de la terre des ancêtres habillé pour un hiver sans fin.
Le discours de l’UCAD recourt d’ailleurs à un lexique ambigu: le respect sans nul doute sincère de l’âme africaine y côtoie la nostalgie pré-coloniale. Un peu comme si la "plume" qui l’a commis avait puisé dans un traité d’ethnologie émerveillé et un rien désuet, tout à la gloire d’une Afrique mystique et mythique, panthéon peuplé de sages sorciers et de chamans énigmatiques. Pour le "credo fondateur" de Nicolas Sarkozy, il faudra donc attendre encore. Ou, à défaut, relire le discours prononcé à Cotonou (Bénin) au printemps 2006, au temps où, ministre de l’Intérieur, le futur président rêvait d’Elysée et prônait la rupture.
Envoyé spécial Vincent Hugeux (L'Express)
Bwana Sarkozy a malheureusement été envoûté : il a succombé au rytme de la "nature africaine"
http://tempsreel.nouvelobs.com/videos/index_recherche.php?serie=25
Rédigé par : Courageuse anonyme | 29 juillet 2007 à 10:33
Nico la gaffe, sarko l’immigré
pendant près de 3 siècles, tes ancêtres ont exporté vers les Amériques 250 millions de mes ancêtres, entassés dans des voiliers négriers comme de la marchandise, pour être vendus dans des marchés comme bêtes de somme.
Contre de la pacotille, notre or, diamant, bois et autres richesses ont été pillés à leur profit exclusif.
Des routes ont été construites pour acheminer plus rapidement nos richesses vers ports et aéroports également construits pas pour développer mais pour accélérer l'exportation.
Des hôpitaux ont été crées pour maintenir la main d'oeuvre en bonne santé pour ne pas qu"il y ait arrêt de la production.
Des écoles construites pour avoir des commis et des traducteurs au service du colon.
Rien n'a été obtenu par l'Afrique qui ne soit d'une haute lutte. Rien n'a été offert à l'Afrique.
Nico la gaffe, magistral dans une assemblée polie, a parlé et n’a convaincu personne. La teranga et le massla sénégalais sont passés par là et nico la gaffe n'a rien compris. Devant un parterre d'hommes 10.000 fois plus valeureux que lui, en commençant par son pair, l'homme qui ne boit pas que de l'eau seulement, s'est transformé en professeur. Peut être en Afrique seulement devant des nègres incultes, nico la gaffe pour la première fois de sa vie a pu dispenser un cours magistral sur l'homo africain new look.
Merci nico la gaffe, désormais nous savons qui nous sommes et nous transmettrons la leçon aux autres nègres du coin et à ceux de la brousse. Nous te promettons de ne plus chercher à nous rendre en France, nous te promettons de ne plus parler de l'accumulation primitive, de la colonisation, de la néo colonisation, de l'impérialisme, du nouvel ordre économique mondial, de l'organisation mondial du commerce, de la surveillance de nos côtes, du rapatriements de nos enfants, de ceux qui meurent en mer, de ceux qui sont bastonnés, violés et emprisonnés par tes flics. Nous te promettons de ne plus parler des fonds des peuples africains que tu planques. Nous serons adeptes dociles de l'Eurafrique, cette balance inclinée, vous en haut, nous en bas. Nous te promettons de construire de nombreux hôtels pour que tes pédophiles s'y prélassent. Nous te promettons de laisser intacts notre environnement, notre faune et notre flore à la merci de tes déprédateurs.
Nico la gaffe, tu es le président de la France, du Sénégal et de l'Afrique. Fais ce que tu veux en France et en afrique. Humilie en pensant dire la vérité. Tu es un roi. Garde les « rama » et renvoie les « fatou » et les « modou ».
Que d’autres que toi viennent nous piller ne te concerne plus car tu es rassasié et tu laisses la place aux autres.
Accumule des gaffes pour ta France en déclin. Tu n’as pas besoin de t’inquiéter pour la présence d’étrangers en France. Vois les statistiques, la France n’est plus une destination. Ni pour les études, ni pour les emplois. C’est là une donne inexorablement en chute. La France dans moins de 10 ans, n’intéressera même pas les français.
Tous les sénégalais de France iront visiter d’autres cieux ou reviendront chez nous. Les sénégalais du Sénégal qui aujourd’hui, parlent plus anglais, espagnol, italiens ou portugais que français, ne survoleront même pas votre pays.
Nico la gaffe, je te confie quelque chose : quand pendant les vacances tu dis que tu viens de la France, on sait d’office que tu as besoin d’aide. Quand tu viens des Etats-Unis, de l’Italie ou de l’Espagne, on sait que tu peux aider ta famille, ton village, le Sénégal.
Alors sarko l’immigré, pourquoi vas-tu si vite ? Nous préférons nous rendre en Hongrie plutôt qu’en France.
Vois-tu nico la gaffe, moi je t’aime autant que tu m’aimes. De ton cour magistral, j’ai retenu que des amis doivent toujours se dire la vérité et c’est pourquoi je suis sincère avec toi et que je te dis la vérité mais, sans aucune intention d’offense. Et si tu penses que j’ai été offensant, s’il te plait ne te fâche pas en m’envoyant un charter d’…
Portes toi bien et transmets mes salutations aux français de France. Ceux d’ici, je gère, qu’ils soient français français blancs, français francais noirs, frrançais sénégalais blancs, francais sénégalais noirs, français libanais libanais, français libanais sénégalais, français africains, francais asiatiques…
Il y près d’un milliard de français au plus bas mot de corps, de cœur et d’esprit et la France ne le sait pas. C’est le plus grand malheur de la France.
EL HADJ HAMIDOU DIALLO
SECRETAIRE GENERAL DU BRDS
Rédigé par : el hadj hamidou diallo | 02 août 2007 à 09:57
Allez une fois n'est pas coûtume .. les jérémiades sont de mises .
wha wha on est des pauf petit noirs qui ont été tellement exploité par les méchants blancs qu'on s'empresse d'aller leur pomper des allocs chez eux
Pour expliquer la tièdeur et les proses inutiles de sir Sarko : ça vient généralement lorsqu'on veut diluer un message très simple et très clair dans un long discours pompant:
" Barrez vous !!! "
Rédigé par : Yvejo | 12 août 2007 à 22:37