Deux blessés légers, c'est le bilan de l'accrochage entre quatre militaires français et des éléments du Gmi devant le Palais de la République, dans la soirée de dimanche. Les hommes de tenue français, qui étaient ivres, ont choisi la devanture de la résidence présidentielle pour semer le bordel. Et, les coups de poings et bottes de pleuvoir. Film d'une nuit d'horreur
La scène, rapportent des témoins, indisposent les Gmi censés veiller sur la sécurité des lieux où dort le chef de l'Etat. Les maintes tentatives de raisonner les militaires en civil à quitter la place n'ont servi à rien. Et, les agents de les repousser. Mais, «les militaires français qui ne pouvaient pas marcher à cause d'une consommation excessive d'alcool, ripostent et refusent de céder aux injonctions des gendarmes sénégalais». Et, ces derniers de passer à la vitesse supérieure en utilisant la méthode de la force au nom de la sécurité du Palais. Cet exercice ne sera pas facile pour eux dans la mesure où «les quatre militaires français ne se laissent pas faire et affrontent les limiers sénégalais. Il s'ensuit, si l'on en croit les confidences de nos interlocuteurs, des échanges intenses de coups de poings et bottes. Cette bataille, qui a duré quelques minutes, tourne à l'avantage des sénégalais, qui parviennent à les maîtriser». Seulement, ils ne sont pas sortis indemnes de cette bagarre, en ce sens que deux éléments du Gmi souffrent «de légères blessures».
C'est à la suite de leur interpellation et leur mise en garde-à-vue que les pandores sénégalais ont pris connaissance de l'identité et du statut des quatre militaires français. Ainsi, selon des sources policières, «c'est la Brigade prévôtale française, qui a été mise à contribution pour récupérer ses hommes. Ainsi, ils seront livrés à leurs supérieurs».
Du côté Sénégalais, l'on s'émeut de cette situation surtout, venant de la part de militaires français avec qui leurs collègues sénégalais entretiennent de bons rapports de travail dans le cadre de la coopération militaire entre les deux pays. Seulement, l'on ne manque pas de s'étonner sur le choix stratégique de la devanture du Palais de la République pour déconner après avoir traversé nombre de rues. Car, chez les autorités sénégalaises, l'on ne manque pas de se poser des questions sur les raisons qui ont poussé les militaires de l'Hexagone à jeter leur dévolu sur ce lieu. «Quel que soit leur degré d'ivresse, ces militaires qui connaissent bien le Sénégal doivent savoir ce qu'un Palais présidentiel représente comme symbole et ont connaissance de la nécessité de sécuriser le lieu et ses alentours», raisonne-t-on.
Au niveau du service des relations publiques de la Police, l'on confirme l'incident. Et, non sans le regretter. Le chef dudit service, le lieutenant- colonel Alioune Ndiaye que nous avons joint, hier, au téléphone, atteste de la véracité de l'information et poursuit que les militaires ont été remis à brigade prévôtale française. Selon lui, «quand la situation n'est pas grave, les mis en cause sont retournés auprès de leurs supérieurs».
Mais, des limiers, scandalisés par la blessure de leurs collègues, s'interrogent sur la suite qui sera donnée à cette affaire.
ne vous etonner pas si cette affaire ne donne pas cette, j'ai comme l'impression que c'est la recolonisation quest ce que ca veut dire, un sénégalais l'aurais fais devant la palais présidentiel francais militaire ou civil il aurais signer son billet d'avion aller sans retour pour le senegal de suite et sans compter, les coups qu'ils recevras l'humiliation et les insultes... pour couronner le tout. couronner
Rédigé par : biba | 03 juillet 2007 à 14:35
ne vous etonner pas si cette affaire ne donne pas suite, j'ai comme l'impression que c'est la recolonisation quest ce que ca veut dire, un sénégalais l'aurais fais devant la palais présidentiel francais militaire ou civil il aurais signer son billet d'avion aller sans retour pour le senegal de suite et sans compter, les coups qu'ils recevras l'humiliation et les insultes... pour couronner le tout. couronner
Rédigé par : biba | 03 juillet 2007 à 14:36