La coopération chinoise a réuni la presse et les producteurs du pays pour évaluer les sept mois de sa présence au Sénégal. Arrivés le 19 octobre 2006, les Chinois se sont installés au Centre de formation de la démonstration maraîchère à Sangalkam. L’accord entre le Sénégal et la Chine montrait que l’équipe des experts chinois composée de 10 membres, dont deux interprètes, doit aider à renforcer la capacité des producteurs sénégalais, mais aussi les former sur de nouvelles techniques agricoles en vigueur dans leur pays. Une mission devrait s’installer à Sangalkam pour s’occuper du maraîchage et une autre à Podor pour la riziculture.
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Pour une première partie, le travail de la mission a consisté à faire des enquêtes de terrains afin de connaître profondément le climat, le sol et la situation de la culture au Sénégal. C’est ainsi qu’en plus de la zone des Niayes, les Chinois ont investi la région de Matam et le département de Podor. ‘ Après cette phase, nous avons attaqué celle de la démonstration des techniques culturales chinoises. 1,5 Ha a été défriché et 0,6 Ha. 27 espèces de légumes comme le chou, le navet, la carotte, le piment, l’épinard, le coriandre… sont cultivées et observées ’, explique Yang Timg Ming, chef de la coopération agricole chinoise.
La plupart des légumes cultivés s’habituent au climat local. Et après quelques semaines d’essai, le résultat a montré qu’un chou pèse 3,2 kg ; un navet pèse 1,2 kg ; une salade peut atteindre 0, 8 kg. En plus de l’application de la technique des cultures maraîchères, les Chinois de Sangalkam ont travaillé également sur l’amélioration du sol. ‘ La situation des sols n’étant pas des meilleures, nous avons recueilli beaucoup de fèces de bœufs et de poulets qui sont des engrais organiques supérieurs qui une fois brûlés dans le champs fertilisent les sols, améliorent la texture et augmentent le volume de la production et la qualité des produits ’, soutient Yang.
La stratégie des techniciens chinois consiste à descendre dans les champs en organisant les producteurs pour les former sur les nouvelles techniques maraîchères. Trois groupes de producteurs soit 78 agriculteurs ont été formés. Certains viennent de la région de Kolda.
Dans les perspectives, le chef de mission pense qu’il faut développer la surface culturale afin de pouvoir atteindre le maximum de producteurs. Les grandes surfaces seront ciblées pour introduire de nouvelles techniques de maraîchages et de riziculture.
Najib SAGNA (Walf)
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