PANA / Un journal paraissant à Tripoli, Al- Jamahiriya, a violemment fustigé les déclarations du nouveau président français, Nicolas Sarkozy, selon lesquelles il va oeuvrer à la libération des infirmières bulgares condamnées dans le cadre de l'affaire de l'inoculation volontaire du virus du Sida à quelque 439 enfants libyens à l'hôpital pédiatrique de Benghazi (1.050 Km est de Tripoli).
Soulignant que "l'extrémisme de Sarkozy, son racisme et son action en vue de mettre fin à l'ère du Gaullisme en France est une affaire interne française", le journal soutient en revanche, que l'affaire des enfants libyens victimes du Sida est une affaire libyenne, mettant le nouveau président français en garde contre tout marchandage sur cette affaire, "même si les relations libyo-françaises devaient s'en ressentir. Pour le journal tripolitain, il n'est pas étrange, que Sarkozy, qui a frayé son chemin pour la présidence à travers la droite, le ministère de l'Intérieur, le langage raciste hostile aux immigrés qu'il n'a pas hésité à qualifier de "bande de racailles" et qui glorifie Israël et le racisme, fasse fi du droit et de la justice libyennes ainsi que de l'humanité et de toutes les valeurs humaines.
Le tribunal pénal de Benghazi a condamné le 19 décembre 2006 à la peine capitale cinq infrimières bulgares et un médecin palestinien portant la nationalité bulgare accusés d'avoir inoculé volontairement le virus du Sida à quelque 439 enfants libyens à l'hôpital pédiatrique de Benghazi. 54 de ces enfants ont déjà péri à la suite de ce drame.
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