REUTERS: Selon la police, «le second tour de l'élection présidentielle n'a pas amené de grands mouvements de violences urbaines dans les quartiers sensibles, et seuls quelques petits groupes ont, ici et là, mis le feu à des poubelles et à des voitures».
Trois cent soixante-sept voitures brûlées et 270 interpellations: tel es lundi matin le bilan des incidents qui se sont produits en Franc métropolitaine au cours de la nuit du second tour de l'électio présidentielle. Sur l'ensemble des véhicules incendiés, «172 l'ont été en Ile-de-France, parmi lesquels moins d'une dizaine à Paris», selon un bilan arrêt lundi à 06H00. Police et gendarmerie ont interpellé «270 personnes, dont 13 en province, 46 à Paris et 88 dans le reste de l'Ile-de-France»
Concernant les voitures brûlées, «on est à peine au-dessus de la nuit du 14 juillet 2006 et en-deçà d'une nuit de Saint-Sylvestre", a relevé la Direction Générale de la Police Nationale. Globalement, «le second tour de l'élection présidentielle n'a pas amené de grands mouvements de violences urbaines dans les quartiers sensibles, et seuls quelques petits groupes ont, ici et là, mis le feu à des poubelles et à des voitures», souligne la DGPN.
En revanche, la nuit de dimanche à lundi a donné lieu «dans plusieurs centres villes, tels qu'à Lyon, Nantes, Paris, Toulouse ou Rennes par exemple, à des regroupements initiés par des mouvements d'extrême gauche, anarchistes ou autonomes qui ont dégénéré en affrontements avec les forces de l'ordre», note la DGPN. «28 policiers et gendarmes ont été blessés», selon la DGPN.
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