L'ancienne star internationale du football George Weah a annoncé mercredi qu'il retirait sa plainte pour fraude et acceptait la victoire de sa rivale Ellen Johnson-Sirleaf à l'élection présidentielle de novembre au Liberia, dans l'intérêt de la réconciliation nationale. A ses partisans qui lui demandaient s'il reconnaissait sa défaite, George Weah a répondu: "Oui, le pays doit aller de l'avant." Il a donc abandonné son appel devant la Cour suprême -la commission électorale avait rejeté sa plainte et les observateurs internationaux n'avaient pas relevé d'irrégularités graves- afin "que le peuple libérien accède à une paix durable et véritable et ait la possibilité de s'atteler à la tâche du rétablissement national". "Je me mettrai à genoux pour demander au peuple libérien de participer au retour de la paix et de la stabilité dans notre pays", a-t-il déclaré, alors que ses accusations de fraude électorale avaient déclenché des émeutes dans la capitale, Monrovia. Le Liberia est encore largement en ruines après la guerre civile qui l'a ravagé de 1989 à 2003, faisant 200.000 morts. La mission des Nations unies au Liberia, qui y a déployé 15.000 soldats de maintien de la paix, a salué la décision de George Weah et l'intention de son parti de participer à la vie politique. Ellen Johnson-Sirleaf prêtera serment le 16 janvier. AP
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