(ARIB.INFO 20/09/2005)
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@rib News, 20/09/05 - Mercredi dernier, de Londres, une vidéoconférence sur un rapport d’une étude menée par la Banque Mondiale (BM) sur « La pratique des affaires en 2005 » et a été rendu public par Michael Klein, vice-président de la Division Développement du secteur privé de la BM, et économiste en chef de la Société Financière Internationale (SFI).
Sensibiliser les états, en particulier ceux d’Afrique, sur les opportunités de création d’emplois qu’offrent les réformes institutionnelles, représente le principal objectif visé par ce rapport.
Initiée par la BM et la SFI, cette étude a touché 155 pays et porté sur les principales réglementations et les réformes majeures de l’activité économique de ces Etats. Un ensemble d’indicateurs relatifs à la création d’entreprise sont analysés dans le document. Différentes données ont été collectées sur leur fonctionnement, le commerce extérieur, le paiement des taxes et la liquidation d’entreprise en tenant compte du temps passé à remplir les formalités réglementaires dans les pays concernés et les coûts encourus.
Ainsi, selon Mr Klein, l’Afrique vient en dernière position concernant les efforts de réforme institutionnelle installant des conditions favorables à la création d’entreprises. Législation de ces pays, chômage accru des jeunes, sont selon le rapport, des facteurs entravant pour le développement des petites et moyennes entreprises.
Ainsi, on apprend avec le rapport, que pour créer une nouvelle entreprise, un entrepreneur du Mozambique, doit se plier à 14 procédures durant 153 jours.
En Sierra Leone, payer toutes les taxes coûterait 164% de ses bénéfices bruts à une entreprise.
Au Burundi, 55 signatures et 124 jours sont nécessaires, entre le jour d’arrivée des marchandises au port et leur livraison à l’entreprise.
Et nombreux pays africains ayant besoin de nouvelles entreprises risquent de voir leur retard se creuser davantage par rapport aux pays qui simplifient leur réglementation et instaurent un climat plus favorable aux entreprises, selon toujours le rapport.
Cependant, l’Ile Maurice, le Rwanda et l’Afrique du Sud font exception à la règle, car ces pays ont institué le plus de réformes dans les domaines de la législation des douanes et du crédit, au cours de l’exercice passé.
Selon le rapport, 30 pays dont deux africains, qui sont l’Afrique du Sud et l’Ile Maurice, sont deux pays, où la pratique des affaires est la plus facile.
Le Mali et le Sénégal, figurent parmi les pays où le climat est favorable à la pratique des affaires, mais afin d’améliorer cet environnement, de nombreux efforts sont encore à fournir, estime le rapport. (Source Afribone)
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