La
note
d'information
ci-après,
diffusée
le
14
février
2008
par
la
Maison-Blanche,
présente
les
grandes
lignes
de
la
politique
du
gouvernement
Bush
à
l'égard
de
l'Afrique.
Le
voyage
du
président
et
de
Mme
Laura
Bush
souligne
la
nouvelle
stratégie
des
États-Unis,
fondée
essentiellement
sur
des
partenariats
dans
trois
grands
domaines
:
la
promotion
de
la
sécurité
et
de
la
démocratie,
le
développement
économique
et
la
lutte
contre
le
sida,
le
paludisme
et
d'autres
maladies.
Voici
les
principaux
extraits
de
ce
document
analytique.
(Début
de
la
fiche
analytique)
(...)
.
Depuis
2001,
les
États-Unis
ont
augmenté
dans
des
proportions
spectaculaires
leur
engagement
en
faveur
du
développement
de
l'Afrique,
et
transformé
la
manière
dont
ils
concrétisent
cet
engagement.
Trop
de
pays
continuent
de
suivre
soit
la
stratégie
empreinte
de
paternalisme
qui
traite
l'aide
à
l'Afrique
comme
une
ouvre
de
charité,
soit
le
modèle
de
l'exploitation
qui
vise
à
acquérir
les
ressources
de
ce
continent.
Les
États-Unis
rejettent
ces
deux
options.
Ils
considèrent
les
dirigeants
africains
comme
des
partenaires
à
part
entière,
tout
en
leur
demandant
d'établir
des
objectifs
précis
et
d'obtenir
des
résultats
mesurables.
Ensemble,
les
États
africains
et
les
États-Unis
ouvrent
à
inaugurer
une
nouvelle
approche
en
matière
de
développement.
L'aide
totale
des
États-Unis
à
l'Afrique
devrait
atteindre
8,7
milliards
de
dollars
d'ici
à
2010,
soit
le
double
de
son
montant
de
2004.
En
outre,
l'Initiative
présidentielle
de
lutte
contre
le
paludisme
(PMI),
lancée
en
2005,
est
venue
s'ajouter
aux
programmes
de
santé
engagés
dans
le
cadre
du
PEPFAR
(Plan
présidentiel
d'aide
d'urgence
à
la
lutte
contre
le
sida).
Elle
aurait
déjà
aidé
25
millions
d'Africains
à
combattre
le
paludisme.
.
Avant
son
voyage,
le
président
vient
d'annoncer
de
nouvelles
mesures
destinées
à
renforcer
ces
progrès,
notamment
:
-
La
création
de
cinq
nouveaux
fonds
d'investissement
coiffés
par
la
Société
de
promotion
des
investissement
privés
à
l'étranger
(OPIC).
Ces
fonds
vont
mobiliser
quelque
875
millions
de
dollars
en
capitaux
d'investissement
destinés
à
l'Afrique.
Ils
viennent
s'ajouter
aux
750
millions
de
dollars
en
capitaux
d'investissement
annoncés
par
le
gouvernement
Bush
en
novembre
dernier
au
titre
des
Fonds
de
l'OPIC,
ce
qui
porte
le
total
des
apports
de
l'OPIC
à
plus
de
1,6
milliard
de
dollars.
-
Durant
son
passage
en
Tanzanie,
le
président
signera
le
projet
le
plus
important
à
ce
jour
de
l'histoire
du
Compte
du
millénaire
:
un
accord
de
698
millions
de
dollars
avec
la
Tanzanie.
Les
programmes
qui
en
découleront
devraient
profiter
à
388
millions
de
Tanzaniens.
-
Pendant
son
séjour
au
Rwanda,
M.
Bush
signera
un
traité
d'investissement
bilatéral
avec
ce
pays,
le
premier
traité
de
ce
genre
conclu
avec
un
État
subsaharien
depuis
une
dizaine
d'années.
Ce
traité
permettra
de
stimuler
les
investissements
en
apportant
des
garanties
juridiques
aux
investisseurs
tant
américains
que
rwandais
et
de
concrétiser
l'engagement
des
deux
pays
en
faveur
d'une
politique
libérale
en
matière
d'investissement
et
de
commerce
extérieur.
.
Le
partenariat
américano-africain
a
pour
finalité
de
permettre
aux
Africains
eux-mêmes
de
vaincre
la
pauvreté
grâce
à
une
croissance
économique
largement
autonome.
-
Sous
la
direction
du
président
Bush,
l'aide
des
États-Unis
à
l'Afrique
a
connu
une
envolée
sans
parallèle
dans
l'histoire.
Durant
son
premier
mandat,
les
États-Unis
ont
plus
que
doublé
leur
aide
au
développement
à
l'Afrique,
dans
le
cadre
d'une
expansion
générale
sans
précédent
depuis
le
plan
Marshall
de
l'après-Deuxième
Guerre
mondiale
en
Europe.
Le
président
Bush
s'est
engagé
à
promouvoir
encore
le
doublement
de
l'aide
d'ici
à
2010
par
rapport
à
son
niveau
de
2004,
pour
la
porter
à
8,7
milliards
de
dollars.
-
Le
président
Bush
a
scellé
l'accord
de
la
communauté
internationale
en
faveur
de
l'Initiative
sur
la
réduction
de
la
dette
multilatérale.
Cette
initiative
apporte
un
allégement
de
100
%
de
la
dette
due
aux
principales
institutions
financières
internationales
par
les
pays
les
plus
pauvres
et
les
plus
lourdement
endettés
du
monde.
Elle
s'est
traduite
à
ce
jour
par
une
réduction
de
42
milliards
de
dollars
de
cette
dette,
dont
34
milliards
en
faveur
de
19
États
d'Afrique.
On
escompte
qu'elle
permettra
en
fin
de
compte
à
33
États
africains
de
bénéficier
de
l'annulation
totale
de
cette
dette.
Les
États-Unis
ont
en
outre
obtenu
auprès
des
institutions
financières
internationales
des
réformes
visant
à
prévenir
le
retour
d'un
endettement
insoutenable.
-
Le
président
Bush
a
lancé
le
Compte
du
millénaire
en
tant
que
modèle
nouveau
visant
à
soutenir
les
gouvernements
qui
s'engagent
à
gouverner
avec
justice,
à
investir
dans
leur
société
et
à
encourager
la
liberté
économique.
À
ce
jour,
la
Société
du
compte
du
millénaire
(MCC)
a
conclu
sept
accords
avec
des
États
d'Afrique,
totalisant
2,4
milliards
de
dollars
et
visant
à
lutter
contre
la
pauvreté
grâce
à
la
stimulation
de
la
croissance
économique.
-
Le
président
s'est
associé
au
Congrès
des
États-Unis
pour
proroger
la
loi
sur
la
croissance
et
les
possibilités
économiques
en
Afrique
(AGOA).
Grâce
en
partie
à
cette
loi,
plus
de
98
%
des
exportations
africaines
à
destination
des
États-Unis
ont
été
admises
en
franchise
de
droits
de
douane.
En
2007,
les
exportations
africaines
aux
États-Unis
dans
le
cadre
de
l'AGOA
ont
dépassé
50
milliards
de
dollars,
soit
plus
de
six
fois
leur
montant
de
2001,
qui
était
la
première
année
entière
d'application
de
cette
loi.
Pendant
la
même
période,
les
exportations
américaines
à
destination
de
l'Afrique
ont
doublé,
atteignant
plus
de
14
milliards
de
dollars.
-
En
mai
2007,
le
président
Bush
a
annoncé
l'Initiative
en
faveur
du
secteur
financier
africain.
Avec
l'annonce
faite
aujourd'hui,
cette
initiative
va
créer
sept
nouveaux
fonds
d'investissement
qui
mobiliseront
plus
de
1,6
milliard
de
dollars
avec
l'appui
de
l'OPIC.
Cette
initiative
va
renforcer
les
marchés
financiers,
attirer
des
investissements
africains
et
étrangers
et
contribuer
à
la
création
d'emplois
et
à
la
croissance
économique.
-
En
2006,
le
président
a
annoncé
l'Initiative
en
faveur
de
la
compétitivité
de
l'Afrique
dans
le
monde
(AGCI),
qui
affectera
200
millions
de
dollars
en
cinq
ans
à
l'appui
des
échanges
commerciaux
et
des
investissements
en
Afrique.
Quatre
centres
de
compétitivité
mondiale
seront
les
premiers
responsables
de
la
mise
en
ouvre
de
l'AGCI
:
ils
sont
situés
au
Ghana
et
au
Sénégal
pour
l'Afrique
de
l'Ouest,
au
Botswana
pour
l'Afrique
australe
et
au
Kénya
pour
l'Afrique
de
l'Est
et
l'Afrique
centrale.
-
Au
cours
des
sept
dernières
années,
les
États-Unis
ont
affecté
1,6
milliard
de
dollars
au
renforcement
de
la
capacité
africaine
en
matière
de
commerce
extérieur,
dont
505
millions
de
dollars
pour
la
seule
année
2007.
Cette
aide
vise
à
permettre
aux
pouvoirs
publics
africains
de
réduire
les
obstacles
au
commerce
et
à
assurer
aux
entreprises,
aux
travailleurs
et
aux
agriculteurs
africains
un
accès
plus
large
au
commerce
mondial.
.
Les
États-Unis
s'associent
à
l'Afrique
en
vue
de
fournir
aux
peuples
eux-mêmes
les
moyens
d'alléger
la
faim,
d'améliorer
l'enseignement
et
de
lutter
contre
les
maladies
Les
États-Unis
sont
fiers
d'être
le
premier
donateur
mondial
d'aide
alimentaire.
Leur
aide
alimentaire
humanitaire
a
dépassé
1,7
milliard
de
dollars
durant
l'année
budgétaire
2007,
et
elle
a
profité
à
environ
23
millions
de
personnes
dans
une
trentaine
de
pays.
-
En
2006,
première
année
d'un
projet
quinquennal,
les
États-Unis
ont
affecté
195
millions
de
dollars
au
Programme
de
développement
général
de
l'agriculture
africaine
mis
en
ouvre
par
l'Union
africaine.
-
Pour
fournir
à
l'Afrique
les
moyens
de
nourrir
sa
population,
le
président
Bush
demande
au
Congrès
d'appuyer
sa
proposition
visant
à
réserver
une
part
de
l'aide
alimentaire
des
États-Unis
à
l'achat
direct
de
vivres
aux
agriculteurs
africains,
au
lieu
de
livrer
cette
aide
alimentaire
à
partir
du
monde
développé.
.
En
2002,
le
président
Bush
a
lancé
l'Initiative
en
faveur
de
l'éducation
en
Afrique
(AEI)
qui
prévoit
un
engagement
de
600
millions
de
dollars
sur
huit
ans
en
vue
d'améliorer
l'accès
des
Africains
à
une
éducation
fondamentale
de
qualité.
D'ici
à
2010,
l'AEI
aura
distribué
plus
de
15
millions
de
manuels
scolaires,
formé
près
d'un
million
d'enseignants
et
accordé
550.000
bourses
à
des
filles.
-
En
2007,
le
président
a
également
annoncé
un
programme
élargi
d'aide
à
l'éducation
en
faveur
des
enfants
les
plus
pauvres
du
monde,
qu'il
a
doté
de
525
millions
de
dollars
sur
cinq
ans.
Ce
programme
vise
à
assurer
à
plus
de
quatre
millions
d'enfants
l'accès
à
un
enseignement
de
base
de
bonne
qualité
dans
six
pays
cibles,
dont
quatre
sont
situés
en
Afrique
:
l'Éthiopie,
le
Ghana,
le
Libéria
et
le
Mali.
.
En
2003,
le
président
Bush
a
lancé
le
Plan
d'aide
d'urgence
à
la
lutte
contre
le
sida
(PEPFAR),
doté
de
15
milliards
de
dollars
sur
cinq
ans.
Le
PEPFAR
est
la
plus
importante
initiative
en
matière
de
santé
internationale
jamais
engagée
par
un
seul
pays
pour
faire
face
à
une
seule
maladie.
Grâce
à
ce
programme,
les
États-Unis
se
sont
associés
à
des
collectivités
et
à
des
organisations
locales
africaines,
notamment
des
associations
confessionnelles
et
de
proximité,
à
l'appui
du
traitement
et
de
la
prise
en
charge
des
sidéens
et
des
activités
de
prévention
du
sida.
-
Aujourd'hui,
le
PEPFAR
assure
un
traitement
antirétroviral
à
plus
de
1,3
million
de
personnes
en
Afrique
subsaharienne,
contre
seulement
50.000
lors
du
premier
voyage
de
M.
Bush
en
Afrique
en
2003.
-
Le
30
mai
2007,
le
président
Bush
a
fait
part
de
son
intention
de
doubler
cet
engagement
initial
pour
le
faire
passer
à
30
milliards
de
dollars
au
cours
des
cinq
prochaines
années.
.
En
2005,
le
président
a
lancé
l'Initiative
de
lutte
contre
le
paludisme
(PMI),
qui
affecte
1,2
milliard
de
dollars
étalés
sur
cinq
ans
en
vue
de
réduire
de
50
%
le
nombre
de
décès
dus
au
paludisme
dans
quinze
pays
africains.
Il
a
demandé
au
secteur
privé
de
se
joindre
à
cette
initiative
qui,
selon
les
estimations,
a
déjà
aidé
quelque
25
millions
de
personnes
en
Afrique
subsaharienne.
.
Les
États-Unis
sont
le
premier
donateur
mondial
au
Fonds
mondial
de
lutte
contre
le
sida,
le
paludisme
et
la
tuberculose,
auquel
ils
ont
annoncé
un
engagement
de
plus
de
3,5
milliards
de
dollars
et
déjà
contribué
à
hauteur
de
plus
de
2,5
milliards
de
dollars
depuis
2001.
Les
États-Unis
s'associent
aux
dirigeants
africains
pour
procurer
à
l'Afrique
les
moyens
de
mettre
fin
aux
conflits,
de
renforcer
la
démocratie
et
de
promouvoir
la
paix
.
Les
partenariats
engagés
par
le
président
Bush
avec
les
pays
alliés,
les
dirigeants
régionaux
et
les
organisations
régionales
ont
contribué
à
la
cessation
des
guerres
au
Libéria,
en
Sierra
Leone,
au
Soudan
(conflit
Nord-Sud),
en
République
démocratique
du
Congo
(RDC),
en
Angola
et
au
Burundi.
.
Les
États-Unis
continuent
de
collaborer
étroitement
avec
leurs
partenaires
locaux
en
vue
de
régler
les
autres
conflits
en
Afrique
:
-
Le
Darfour
:
au
Darfour,
les
États-Unis
continueront
de
livrer
de
l'aide
humanitaire,
d'appliquer
les
sanctions
adoptées
contre
des
dirigeants
soudanais,
des
chefs
rebelles
et
d'autres
fomenteurs
de
violence,
et
ils
continueront
d'appeler
la
tuerie
au
Darfour
par
son
nom
:
c'est
un
génocide.
-
Le
Congo
oriental
:
dans
cette
région,
nous
avons
contribué
à
la
conclusion
d'accords
récents
avec
les
dirigeants
sur
le
terrain
en
vue
de
démobiliser
tous
les
groupes
armés
restants.
Nous
sommes
prêts
à
aider
toutes
les
parties
à
appliquer
ces
accords.
-
Le
Kénya
:
il
doit
y
avoir
une
cessation
immédiate
des
hostilités
au
Kénya,
il
faut
que
justice
soit
rendue
aux
victimes
des
abus,
et
que
la
démocratie
soit
pleinement
rétablie.
Le
président
a
demandé
à
la
secrétaire
d'État,
Mme
Condoleezza
Rice,
de
se
rendre
au
Kénya
afin
d'y
appuyer
l'intervention
de
l'ancien
secrétaire
général
Kofi
Annan.
.
Les
États-Unis
aideront
tous
les
peuples
d'Afrique
opprimés
par
la
tyrannie.
Le
président
demande
aux
voisins
du
Zimbabwe,
notamment
aux
Sud-Africains,
de
travailler
à
mettre
fin
aux
souffrances
dans
ce
pays,
où
une
dictature
discréditée
a
causé
des
pénuries
de
vivres,
une
inflation
galopante
et
la
répression
sociale.
.
Depuis
2005,
les
États-Unis
ont
formé
plus
de
39.000
soldats
africains
de
maintien
de
la
paix
affectés
à
20
pays.
Les
États-Unis
ont
formé
plus
de
80
%
des
casques
bleus
africains
qui
sont
actuellement
affectés
à
des
missions
de
l'Union
africaine
et
de
l'ONU
tant
à
l'intérieur
qu'à
l'extérieur
de
l'Afrique.
Les
États-Unis
s'associent
à
l'Union
africaine
et
à
ses
États
membres
aux
fins
de
la
constitution
d'une
Force
africaine
de
déploiement
rapide.
.
Les
États-Unis
sont
attachés
à
la
promotion
de
la
démocratie
et
des
droits
de
l'homme
ainsi
qu'à
l'aide
aux
réfugiés
en
Afrique.
Rien
qu'au
cours
des
quatre
dernières
années,
on
a
compté
plus
de
50
élections
démocratiques
en
Afrique,
et
la
population
de
plus
des
deux
tiers
des
États
subsahariens
bénéficient
aujourd'hui
des
libertés
publiques
qu'apporte
la
démocratie.
Le
président
Bush
continue
d'appuyer
la
transition
démocratique
dans
plusieurs
pays
d'Afrique,
tels
le
Libéria
et
la
Mauritanie,
et
de
renforcer
les
institutions
démocratiques
dans
des
États
qui
sortent
de
conflits,
notamment
la
RDC
et
le
Burundi.
En
outre,
les
États-Unis
aident
les
organisations
de
la
société
civile
à
travers
l'Afrique
à
lutter
contre
la
violence
contre
les
femmes,
la
traite
des
personnes
et
d'autres
violations
des
droits
de
l'homme.
Pendant
l'année
budgétaire
2007,
les
États-Unis
ont
affecté
près
de
175
millions
de
dollars
à
des
programmes
visant
à
promouvoir
une
gestion
juste
et
démocratique
des
affaires
publiques
en
Afrique.
.
Les
États-Unis
sont
le
premier
pays
donateur
du
monde
au
Haut
Commissariat
des
Nations
unies
pour
les
réfugiés
(HCR),
dont
plus
de
40
%
des
fonds
sont
allés
à
l'Afrique
en
2007.
(Fin
de
la
fiche
analytique)
(Diffusé
par
le
Bureau
des
programmes
d'information
internationale
du
département
d'Etat.
Site
Internet
:
http://usinfo.state.gov/fr/)
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L'édition
AFRIQUE
du
Washington
File
est
diffusée
par
les
Programmes
d'information
internationale
du
département
d'État
des
États-Unis.
Pour
plus
de
détails,
allez
à
http://usinfo.state.gov/fr
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