PARIS (AP) - Nicolas Sarkozy a promis jeudi de faire "une priorité" de la libération des cinq infirmières bulgares et du médecin palestinien condamnés à mort en Libye, lors d'une rencontre avec une délégation de leurs familles. "Ca fait bien longtemps que je suis extrêmement choqué par le sort de ces malheureuses qui sont injustement accusées d'avoir inoculé le virus du SIDA. Si je suis élu président de la République, je ferai de la libération de ces femmes et de cet homme une priorité", a déclaré le candidat de l'UMP à la présidentielle, avant de recevoir la délégation des familles des cinq infirmières.
"Je veux que la France mette les droits de l'Homme au service des droits de ces femmes. On ne doit pas les laisser dans cette situation, on doit réagir, on doit agir et faire en sorte que cette violation des droits de l'Homme cesse", a-t-il poursuivi.
"Que les familles libyennes qui ont eu ce drame soient prises en charge (...) j'en suis profondément d'accord, mais ces infirmières bulgares doivent être libérées, c'est une affaire d'humanité", a-t-il exprimé.
"On ne peut pas défendre les droits de l'Homme et quand ils sont à ce point bafoués dire: c'est un problème qui ne concerne pas la France. C'est un problème qui concerne la France. D'une certaine manière, ces femmes bulgares sont françaises au regard de notre histoire et de ce que nous sommes", a souligné M. Sarkozy.
La même délégation des familles des infirmières bugares doit être reçue à 13h par la candidate socialiste Ségolène Royal.
Les cinq infirmières bulgares et le médecin palestinien ont été incarcérés en 1999 en Libye. Accusés d'avoir délibérément inoculé le virus HIV à plus de 400 enfants dans un hôpital de Benghazi, ils ont été condamnés à mort à deux reprises, en 2004, puis en 2006.
Nicolas Sarkozy a par ailleurs promis qu'il n'oublierait pas Ingrid Bétancourt, retenue en otage depuis février 2002 par les rebelles des FARC en Colombie. Il a de nouveau appelé les Etats-Unis et le président colombien Alvaro Uribe à prendre leurs responsabilités.
Interrogé sur les deux otages français en Afghanistan, le candidat UMP a répondu que c'était "également une urgence" mais qu'il n'était "pas aux Affaires". "Je fais toute confiance au gouvernement et au président de la République dans la gestion de cette situation extrêmement difficile", a-t-il dit, se refusant à tout autre commentaire. AP
egp/cov/se/cr
parmi les fonctionnaires allez vous faire la chasse aux abus(arret maladie pour rien etc...) et q,avez vous l,intention de faire pou
r ceux qui font leur travail serieusement.larumeur dit que vous etes raiste ,est ce vrai,car nous somme une famille avec 4 enfants nous avons peur pour eux a causede la delinquance .allez vous faire quelque chose contre ce fleo dont en autre la drogue dans les cites etc..merci
Rédigé par : amari | 26 avril 2007 à 16:34