L’opposition est décidée à se battre pour obliger Me Abdoulaye Wade "à garantir les conditions d’élections législatives transparentes". Des formations politiques qui composaient la Coalition populaire l’alternative (Cpa) vont dans les tout prochains jours égréner une batterie de conditions pour pousser le pouvoir à revoir le système qui, selon eux, ont permis « dans des conditions obscures », la victoire du candidat de la Coalition Sopi avec un score de 55,90% des suffrages valablement exprimés à la présidentielle du 25 février 2007.
L’opposition est décidée à se battre pour obliger Me Abdoulaye Wade "à garantir les conditions d’élections législatives transparentes". Des formations politiques qui composaient la Coalition populaire l’alternative (Cpa) vont dans les tout prochains jours égréner une batterie de conditions pour pousser le pouvoir à revoir le système qui, selon eux, ont permis « dans des conditions obscures », la victoire du candidat de la Coalition Sopi avec un score de 55,90% des suffrages valablement exprimés à la présidentielle du 25 février 2007.
Selon des sources sûres, l’opposition est prête à aller jusqu’au boycott pur et simple de la Présidentielle. « Nous n’écartons rien. Le principe du boycott a été retenu par beaucoup de partis politiques », nous dit-on du côté de l’opposition. Visiblement décidé à rester unis autour des "conditions" sans lesquelles les élections ne peuvent pas être transparentes, on soulève d’ores et déjà des exigences comme la mise en place d’une commission électorale nationale indépendante (Ceni). Proposition faite par le Parti socialiste d’Ousmane Tanor Dieng hier, lors de sa conférence de presse à la Maison Léopold Sédar Senghor, siège des Socialistes du Sénégal. L’idée est désormais largement partagée que la Commission électorale nationale autonome (Cena) ne saurait superviser les prochaines élections. La Ligue démocratique, mouvement pour le parti du travail (Ldmpt) dirigée par le Professeur Abdoulaye Bathily a d’ailleurs été le premier parti à attaquer la Cena. On soulève aussi des griefs comme l’implication politique du ministre de l’Intérieur, Me Ousmane Ngom. Hier, l’Alliance des forces de progrès (Afp) a exigé sa démission avant les Législatives. Une demande qui devrait être expressément formulée. Au niveau du Parti de l’indépendance et du travail, on milite non seulement pour un boycott des élections législatives au cas où le pouvoir refuserait de donner suite aux exigences de l’opposition mais aussi pour une mobilisation populaire afin »d’imposer à Wade un rapport de force ». Une idée qui, nous dit est largement partagée du côté des autres formations politiques de l’opposition.
Par Nettali
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