Souleymane Atta Diouf est l’inventeur du train électrosolaire. Et il soutient être l’un des initiateurs de certains projets du chef de l’Etat comme le train à grand écartement. C'est pourquoi Souleymane Atta Diouf se désole que le chef de l’Etat refuse de le citer quand il parle de train à grand écartement ou de tramway. Pour l’auteur du train électrosolaire qui dispose d’un brevet reconnu par les Nations Unies, le président n’aime pas le solaire. Une énergie qui annonce, selon lui, une révolution industrielle en Afrique, mais que cherchent à étouffer les multinationales pétrolières sous la complicité des chefs d’Etat africains.
dWal Fadjri : Quelles études avez-vous faites ?
Souleymane Atta Diouf : J’ai fait des études d’ingénieur en télécommunication à Paris. J’ai fait les classes préparatoires des grandes écoles. Actuellement, je suis docteur en sciences mathématiques et en sciences économiques puisque je suis titulaire de la maîtrise et du Dea dans cette dernière matière. Sur le plan des inventions, je suis inventeur du train électrosolaire reconnu par les Nations-unies en 2002.
Wal Fadjri : A quand date votre invention ?
Souleymane Atta Diouf : Au niveau de la France, j’ai déposé en 2000. Quand la France n’accepte pas, le brevet est annulé. Si elle accepte, il faut déposer dans la zone de l’Union européenne dont fait partie la France pour qu’il soit valable dans toute l’Europe. Si l’Union européenne refuse, le brevet reste valable seulement en France. Quatre-vingt-dix pour cent des brevets déposés par les Français ne sont valables qu’en France. J’ai voulu aller plus loin. Quand l’Europe accepte, on peut déposer à Genève, aux Nations-unies dans un organisme qu’on appelle l’Ompi (Organisation mondiale pour la protection de la propriété intellectuelle, Ndlr). Si l’Ompi accepte, ce qui est mon cas à partir de 2002, cela veut dire que sur le plan mondial, il y a un brevet et si d’autres viennent présenter sur le même sujet, ils seront rejetés. Je suis par hasard le seul inventeur pour le train et le bateau électrosolaires. C’est peut-être le hasard qui a fait que les résultats soient encourageants après de longues périodes de recherches qui ont duré au moins quinze à vingt ans.
Wal Fadjri : A quand étiez-vous certain que votre invention était valable ?
Souleymane Atta Diouf : Il faut se renseigner d’abord avant le dépôt si certains n’ont pas déposé sur le sujet-là, ou s’il n’y a pas dans l’environnement des gens qui font des recherches pour déposer sur ce sujet. Parce que toutes les sociétés industrielles et les organismes scientifiques ont des ingénieurs et des groupes de recherches scientifiques qui déposent des brevets. C’est un hasard pour moi, car je suis un chercheur individuel qui ne fait partie d’aucun laboratoire de recherche. En France, on est moins de 5 % des chercheurs individuels à avoir un brevet d’invention et au niveau mondial, on est moins de 1 %. A partir d’un certain moment, je me suis rendu compte que c’est possible parce que je voyais faire des courses de voitures solaires. J’y ai même participé. Je me suis rendu compte que la recherche de ce côté était loin des résultats que j’ai escomptés.
Wal Fadjri : Quand le processus a-t-il démarré ?
Souleymane Atta Diouf : Il a démarré beaucoup plus longtemps. J’ai commencé à peu près dans les années 1985. Je me suis dit qu’il est possible de transformer l’énergie solaire pour actionner un moteur plus puissant. Alors au début ce n’était pas évident. Mais toujours est-il que j’ai bricolé et présenté à la foire de Paris dans les années 1990, avec mon ami Pierre Négro, une voiture solaire. C’était la première qui a été présentée en France. Après, j’ai continué les recherches parce que c’était une sorte de démonstration, mais elle n’était capable de transporter beaucoup de personnes. Il fallait revoir les recherches, repartir à zéro jusqu’à ce qu’on trouve comment faire une voiture capable autant de passagers que les voitures courantes.
Wal Fadjri : Sur le plan financier, quelles ont été les difficultés que vous avez rencontrées ?
Souleymane Atta Diouf : J’ai dépensé à peu près 60 000 francs français, soit 6 millions de francs Cfa. Ce sont des amis et des connaissances qui m’ont aidé à trouver cette somme pour déposer. Souvent si vous ne payez pas, votre brevet est rejeté. C’est quelque chose qui pèse sur mes frères africains.
Wal Fadjri : Les autorités sénégalaises n’étaient-elles pas au courant du processus de votre invention pour vous aider à financer vos recherches ?
Souleymane Atta Diouf : Si, elles connaissaient vaguement, mais ne savaient pas que je devais aller aussi loin. Je me souviens en avoir parlé au président actuel avant qu’il ne soit au pouvoir. Je lui ai dit qu’on pouvait faire des voitures solaires. Mais il n’y croyait pas. Parce qu’il faut dire que les Européens les plus avancés dans la recherche dans ce domaine disaient que ce n’est pas possible de faire avec l’énergie solaire un véhicule qui tourne. Je me souviens qu’un directeur du secteur scientifique de l’Acct avait fait une conférence où il disait que le solaire n’est pas crédible, qu’on ne peut pas faire grand-chose avec le solaire, sauf éclairer de petites lampes et disposer de petites puissances. Depuis, je n’entends plus ce directeur parler parce qu’il a compris qu’en fait c’est possible. Il l’avait pris par un mauvais bout.
Wal Fadjri : Comment doivent fonctionner le train ou le bateau électrosolaires ?
Souleymane Atta Diouf : Par rapport au train le plus performant en Europe, qui est le train électrique inventé par l’Allemand Siemens en 1878, ce train électrique utilise un courant produit par les centrales transmise via les lignes électriques à haute tension au-dessus des rails. Il prend un catenaire, il ramasse ce courant pour faire fonctionner le train grâce à des moteurs électriques. Ce sont les trains les plus performants puisque le train à vapeur avait un rendement de 6 %, le train diesel est autour de 20 %. Alors que le train électrique de Siemens a un rendement de 90 %. Pour faire fonctionner ce train le plus performant sur un kilomètre seulement, il faut faire des files électriques de haute tension au-dessus de la voie. Or cette ligne de haute tension coûte 10 milliards de francs Cfa pour un kilomètre. Sans compter le prix des trains et des rails. On voit donc très peu ce train électrique circuler en Afrique. J’ai préféré faire un train dont la toiture contient des capteurs électrosolaires. On capte l’énergie électrique tant que le soleil existe la journée. Et on charge, avant que la nuit ne tombe, les batteries d’accumulateurs pour que le train puisse fonctionner comme train électrique. Le train électrosolaire a les mêmes moteurs que les moteurs du train électrique. Mais il contient des batteries électriques au lieu de réservoirs et le jour, il fonctionne avec le soleil.
Wal Fadjri : Quelles en sont les conséquences pour la voiture et le tramway ?
Souleymane Atta Diouf : Le tramway qui peut en dériver marchera avec des capteurs. C’est le toit qu’il faut modifier pour pouvoir recevoir l’énergie solaire et charger les batteries le jour pour fonctionner la nuit. Il est dix à cent fois moins cher que le train le plus performant d’Europe, c’est-à-dire le train électrique à catenaire. On peut faire aussi des autobus qui fonctionneront avec le même système. On peut faire également des bateaux. Actuellement, il existe des bateaux solaires, mais leur puissance n’est pas grande. Mais il y en a qui transportent cinquante personnes. Je les ai vu fonctionner, mais la façon dont c’est fait ne peut pas faire espérer plus. Or avec le brevet donc je dispose, je peux faire plus.
Wal Fadjri : Alors peut-on dire qu'avec votre invention, cela va être la révolution dans le système des transports ?
Souleymane Atta Diouf : Avec l’énergie solaire, c’est une révolution qui se prépare en Afrique. Malheureusement, les multinationales font tout pour l'étouffer. Pourquoi ? Parce que jusqu’ici, quand on parle de croissance en Afrique, c’est la croissance des exploitations des matières premières. Ce qui est important, c’est celle de la valeur ajoutée. Or les journalistes n’en parlent pas, la Banque mondiale se tait (...) A l’heure actuelle, l’Afrique ne fabrique pas de produits industriels manufacturés. Tous les gouvernements y compris la Banque mondiale parlent de croissance économique. On nous dit que la croissance économique a dépassé 5 %. C’est la croissance des exportations des matières premières. Ce que j’aimerais qu’on dise, c’est la croissance de la valeur ajoutée nationale. C’est-à-dire qu’est-ce qu’on fabrique pour éviter qu’on importe. Mais on se tait sur cela. L’Afrique est un marché des multinationales qui fabriquent des produits que les Africains importent.
Wal Fadjri : Avez-vous sensibilisé les autorités d’avant alternance et celles qui sont actuellement au pouvoir ?
Souleymane Atta Diouf : Avant alternance, il se trouvait que je n’étais pas en mesure de déposer le brevet. J’étais en préparation. Mais j’avais écrit au prédécesseur du président Wade, à l’époque, pour lui dire que je peux faire au moins une usine pour fabriquer des hélicoptères. Il m’avait dit que c’était une bonne chose, qu’il allait passer la lettre à son ministre des transports. Lequel m’a écrit, mais toujours est-il qu’aucun résultat n’est apparu. Par contre, le président actuel, Abdoulaye Wade, était au courant de mes recherches puisque je lui en ai parlé avant qu’il ne soit président. Quand il est devenu président, j’ai fait mieux, car j’ai rencontré un de ses conseillers, qui s’appelle Ibrahima Guèye Thiamdoum, conseiller n°53, parce que j’ai vérifié sur la liste des conseillers du président de la République. Il m’a dit que le président aurait souhaité de lui dire ce que l’on peut faire avec ce brevet au Sénégal. Je lui ai dit que pour reconstruire la voie Dakar-Sénégal, cela peut demander du temps pour trouver les financements On peut, par contre, faire des tramways. On peut faire le premier tramway électrosolaire à Dakar. J’ai donné les documents. Il m’a demandé les évaluations financières, les volumes d’emploi. Je lui ai transmis tout cela. De même, il m’a dit que le président aurait souhaité que l’on réfléchisse sur un bateau qui pourrait désengorger la circulation dans le Cap-Vert, un bateau qui va partir de Rufisque au Cap-Vert. J’ai les dossiers que j’ai envoyés. J’ai chiffré le coût d’une usine, un chantier naval qui fabriquerait de tels bateaux solaires. Tout a été remis au président de la République. Mais je n’ai pas encore reçu de réponse. Je ne sais pas pourquoi. J’entends dire qu’il est allé contacter le Canada, la Suisse. Qu’il ait préféré la Suisse ou le Canada, c’est son droit, mais qu’il dise au moins que la première idée du train électrosolaire au Sénégal est venue d’un Africain. Sinon les Africains continueront leur complexe d’infériorité que c’est les Blancs qui peuvent tout inventer. Or même s’il contacte le Canada ou la Suisse pour faire un tramway, s’il est électrosolaire, c’est une tricherie parce qu’ils ne peuvent avoir aucun brevet d’invention. C’est moi qui l’ai pour une durée de vingt ans (...) Le président cherche à applaudir les révolutions informatiques alors qu’il y a des acteurs qui veulent faire une révolution dans son propre pays et qui sont noirs comme lui. Qu’est-ce qu’il attend ? C’est cela le fond du problème.
Wal Fadjri : Combien coûteront vos projets en matière d’investissement et combien d’emplois vont-ils générer ?
Souleymane Atta Diouf : Je n’ai pas les documents sous les yeux. Mais je sais que cela coûte deux fois moins cher que les tramways européens. Il y aurait un différentiel entre un et cinq. S’il met un train à l’occidental, un kilomètre coûte 10 milliards des francs Cfa. Pour le tramway, c’est à peu près 8 milliards de francs Cfa. Mon tramway électrosolaire n’a pas besoin de lignes à haute tension au-dessus de la voie ferrée. Je n’ai qu’à fabriquer le véhicule qui coûte vingt fois de plus que le tramway classique. Mais les rails sont les mêmes. On ne consomme pas de gaz oil. On ne consomme rien.
Wal Fadjri : Pourquoi le président de la République ne vous a-t-il pas répondu ?
Souleymane Atta Diouf : Je ne sais pas. Probablement, il y a le poids des multinationales. Après tout, le président, comme tous les présidents francophones, a signé des accords de coopération avec la France.
Wal Fadjri : Avez-vous essayé de le rencontrer ?
Souleymane Atta Diouf : Pour rencontrer le président, j’ai tout fait. Le général Mara qui est le médecin chef du président m’avait aidé à rencontrer le président, il n’a pas voulu. L’ambassadeur actuel ici à Paris a tout fait, le président a refusé. Le commandant Cissokho a tout fait, le président n’a pas voulu. Ce n’est plus moi qui vais prendre l’initiative pour rencontrer le président. Je remercie toutes ces personnes. Il y en a d’autres qui ont tout fait pour que cette rencontre ait lieu, mais le président n'en veut pas. Il va rencontrer d’autres. Je ne peux pas dire autre chose. .
Wal Fadjri : N’est-ce pas parce que vous êtes militant d’un parti d’opposition, en l’occurrence le Msu de Mamadou Dia, que le président ne veut pas vous rencontrer ?
Souleymane Atta Diouf : Ce n’est pas une raison. Quand on est scientifique, on est loin du militantisme politique. C’est justement parce que le président ne m’a pas reçu que des gens disent que «si tu ne fais pas de la politique, le président ne t’aidera jamais parce que tu as tout fait, il n’a pas voulu te recevoir». Si j’étais dans son parti, ce serait pareil parce que quand on est titulaire d’un brevet d’invention, dès qu’on veut être militant d’un grand parti, on dit qu’il est super diplômé et il veut la place de ceux qui sont au sommet. Je ne cherche la place d’aucune hiérarchie politique. J’ai préféré trouver un petit parti qui a toujours symbolisé l’honnêteté, l’intégrité et j’y suis. Si le président ne me rencontre pas, cela ne fait rien ; je continuerai de travailler pour faire avancer le pays.
Wal Fadjri : Pourtant, le président a toujours demandé aux intellectuels sénégalais de la diaspora de rentrer au pays pour travailler à ses côtés.
Souleymane Atta Diouf : Le président dit cela. Mais je lui ai même écrit pour lui dire que je veux entreprendre au Sénégal et que je ne lui demande même pas de subvention (...)
Wal Fadjri : Voulez-vous dire que les projets du train à grand écartement et du tramway du chef de l’Etat sont les vôtres ?
Souleymane Atta Diouf Le président ne peut pas dire que l’idée sur le chemin de fer vient seulement de lui. Je sais que je lui avais, dès le départ en 2000, envoyé un document sur le train électrosolaire qui a besoin de voies à grand écartement. Depuis le président parle de voies à grand écartement et je ne suis pas cité. Mais ce n’est pas grave. De même j’ai toujours les documents que j’ai remis à son conseiller à lui donner. Le président parle de train électrosolaire et ne cite pas les documents de base qui lui avaient été fournis. Je suis prêt à montrer à la presse ces documents. Rien n’est caché de mon côté. Maintenant je ne sais pas pourquoi le président fait tout pour ne pas en parler. Ce que je crains, ce qu’il renforce le complexe d’infériorité comme quoi le Noir ne peut pas créer, ne peut pas inventer.
Propos recueillis par Moustapha BARRY (Walf)
je suis vraiment content et je n'etais pas surpris je connais l'africain ; il est capable d'inventer et de decouvrire quelque soit les conditions.Regargdez nos anciens comme Senghor ,Kouame kourouma ,Cheikh anta diop(carbon14) et d'autre person qui n'ont pas la chance d'aller a l'ecole(secteur formel)etc...
J'invite aux chefs d'etat et autorites africain de se reunir et d';ouvrir des grandes ecoles interafricaines de recherche et de faciliter l'entree pour exploiter les tetes de leurs fils.
Si vs voyez en france , etats unis ,angleterre etc...ils delivrent des nationalites a nos freres africains pour se beneficier d'eux.
Aiddes a developper notre afrique c'est mieux de nous envoyer en europe pour le bien des europeens.
Rédigé par : abdou ndiaye | 21 octobre 2007 à 05:47
BRAVO CHER COMPATRIOTE JE SUIS FIER DE VOUS TOUT COMME JE LE SUIS A CHAQUE PERFORMANCE SUR LE TERRAIN DE L INTELLIGENCE DE NOS FRERES .J AIMERAI TELLEMENT QUE NOUS OFFRIONS UNE IMAGE PLUS POSITIVE DE GENS SERIEUX CONSCIENCIEUX SOUCIEUX DU MIEUX ETRE DE LEUR PEUPLE ET AUSSI DE PARTICIPER A LA CIVILISATION UNIVERSELLE ET NON DE NE FAIRE K SUBIR PASSIVEMENT
Rédigé par : EVA | 21 octobre 2007 à 18:07
JE SUIS UN NEVEU A SOULEYMANE ATTA DIOUF; J'AIMERAI AVOIR SON EMAIL ADRESSE.
JE TRAVAIL SUR UN MOTEUR SOLAIRE DE PRODUCTION D'ENERGIE ELECTRIQUE AU CO2.
J'AI BESOIN DE CES CONSEILS ET DE SON PARTENARIAT.
J'HABITE HLM 4 VILLA 1624 DAKAR SENEGAL.
TEL : 00221776456767
Rédigé par : Ibrahima DIOP | 26 août 2008 à 17:39
Bonsoir , gérant -fondateur du groupe perrogue® , je cherche depuis pres de 15 ans a organiser sur les plans d ' eau du sahel une Navigation ELECTRO-SOLAIRE ECOLOGIQUE .Les moyens du SAHEL dans ce domaine sont ENORMES .
Ouvrons le débat avec les gens des fleuves et plans d ' eau ...
Rédigé par : Carl perrochat | 20 avril 2009 à 16:00
Triste réalité que de voir nos Chefs d'Etats finalement reculer dès lors que des compatriotes les sollicite à relever les défis du développement! Triste réalité que de constater parmi les raisons possibles de refus du Pdt WADE se cacheraient des considérations d'une bassesse inouïe. Du Pdt WADE, j'en ai le souvenir dans les années 80, de l'opposant porteur de l'idéal démocratique que l'on se faisait à cette époque en Afrique. Voir WADE gérer son pouvoir tel qu'il le fait est une grande déception. Grande est encore ma déception de le voir ne pas contribuer à la valorisation des compétences de son peuple au travers ce refus de soutien à Souleymane ATTA. C'est encore la preuve que nos Chefs d'Etats ont les pieds et les poings liés à l'Occident. Que le frère Souleymane ATTA ne se laisse pas démonter par cette attitude pour le moins curieuse et contre-productive de WADE. Au besoin qu'il propose son projet à un autre pays africain.
Rédigé par : Tchibouela | 24 juin 2009 à 20:04
Mes Félicitations à Souleymane ATTA DIOUF pour vos inventions, votre contribution à briser le complexe d'infériorité généré par les traumatismes dont le Monde Kamit a été victime de la part de l'Occident.
www.bantura.blogspot.com
Rédigé par : Tchibouela | 24 juin 2009 à 20:34
Bonjour Monsieur Diouf,
Toutes nos félicitations. Continuez....
www.eca.fiad.ca
Rédigé par : FIAD | 28 juin 2009 à 14:43
Ensemble pour un Engagement Citoyen en Afrique base du développement durable....
www.eca.fiad.ca
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Rédigé par : ECA | 28 juin 2009 à 15:22