DAKAR, 4 novembre (XINHUANET) -- Le président du Sénégal, Abdoulaye Wade, interrogé sur la situation de la presse sénégalaise, a déclaré que le fait de lier la création d'un journal à une simple déclaration était peut-être une "erreur", déplorant qu'il y ait "trop de journaux au Sénégal, mais pas assez de bons journalistes", a-t-on appris vendredi de source officielle.
Au Sénégal, "il y a la liberté de création de journal. Vous n'avez plus besoin de demander une autorisation, il vous suffit de faire une simple déclaration", a rappelé le chef de l'Etat sénégalais.
"C'était, peut-être, une erreur de ma part", a-t-il dit, répondant jeudi aux journalistes, peu après avoir participé à la prière de l'Aïd el fitr ou Korité à la grande mosquée de Paris.
"Parce que les gens qui savent lire et écrire et qui ont (juste) le brevet créent des journaux. Il y a trop de journaux au Sénégal, mais pas assez de bons journalistes, pas assez de professionnels. C'est ça le problème", a-t-il ajouté.
"Mais nous allons résoudre tous ces problèmes, a-t-il promis, assurant qu'en "dehors de cela, je crois que le Sénégal se porte bien".
Il s'est de ce point de vue félicité que l'aide à la presse est passée sous son magistère de 150 à 300 millions de francs CFA " pour la formation des journalistes et pour soutenir les journaux".
Au Sénégal, on trouve aujourd'hui des dizaines de titres de journaux dont les plus importants sont «Le Soleil» (quotidien officiel), "Wal Fadjiri","Le Sud Quotidien", "Le Quotidien", " Info7". La liberte d'expression y est évidente et la censure est jugée faible par rapport à celle dans beaucoup d'autres pays africains, malgré la récente fermeture du Sud FM pour une émission tendencieuse sur la Casamance
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