Le mois dernier, la ministre française de la Défense la France
« Il s’agit d’une évolution très importante qui correspond à celle des Africains eux-mêmes, puisque l’UA s’est fixé des objectifs d’organisation en sous-régions », a expliqué le porte-parole du ministère de la Défense la France La France la France La Lettre la France
Cependant, si pour certains observateurs cette réorganisation peut servir d’argument pour contrer les critiques d’une politique néocoloniale,
«
En maintenant une forte présence militaire et économique sur le continent,
Mais au cours des dernières années, la présence militaire française en Afrique a été de moins en moins toléré par les populations des pays africains et les dépenses militaires ont augmenté en raison des nombreuses troupes françaises déployées sur des théâtres d’opération tels que les Balkans.
Les gouvernements successifs ont réduit d’un tiers les effectifs militaires présents en Afrique, au cours des dix dernières années, et les rotations des troupes ont été plus fréquentes qu’auparavant.
Pour Antoine Glaser, rédacteur en chef de la revue
Les événements en Côte d'Ivoire rappellent de tristes souvenirs
Avec un budget annuel de près de 200 million d’euros (240 millions de dollars américains), dont une bonne partie est payée par le contribuable français, les opérations de l’ancienne puissance coloniale en Côte d’Ivoire - un pays en guerre où quelque 4 000 soldats français et des casques bleus de l’ONU assurent des opérations de maintien de la paix – ont mis en lumière le poids financier que représente une forte présence militaire en Afrique.
« Les changements proposés ont pour but de réaliser des économies substantielles », a ajouté M. Glaser.
A en croire les autorités françaises, la prochaine réorganisation vise à renforcer la coopération avec l’UA qui envisage de mettre sur pied d’ici 2010 une force africaine de prépositionnement (ASF) de 25 000 hommes capables d’effectuer des missions de maintien de la paix. la France la France la France la France la Côte-d la France la France. Il la France la Réunion
L’ASF s’appuiera sur cinq brigades correspondant chacune à une sous-région, et elle sera composée d’éléments de la police et de civils.
Selon certains observateurs, les récents évènements qui se sont produits en Afrique peuvent aussi expliquer la volonté de désengagement de la France.
L’incident le plus sérieux s’est produit en novembre dernier lorsque les troupes françaises de l’opération Licorne ont brièvement pris part à la guerre civile après avoir essuyé un bombardement de l’armée de l’air ivoirienne qui a fait neuf victimes dans leurs rangs.
En représailles,
Les émeutes de Côte d'Ivoire ont ravivé les souvenirs douloureux des évacuations des Français d’Algérie, il y a plus de quarante ans, a confié M. Dozon à IRIN.
« Le premier réflexe du Français moyen a consisté à se demander : 'Qu’est-ce qu’on fait là-bas ?. Les gens ne veulent pas revivre ces événements en 2004 ».
Selon, Gilles Yabi, spécialiste de l’Afrique de l’ouest à International Crisis Group, une organisation multinationale indépendante, les populations africaines, et les jeunes gens en particulier, apprécient de moins en moins la présence militaire française dans leur pays.
« Tant que les bases sont permanentes, le sentiment de méfiance subsistera et les gens penseront que ces troupes sont là pour soutenir les gouvernements favorables à
Et malgré la réorganisation des troupes françaises,
Pour certains analystes, cela signifie que
« Les forces de l’UA ne disposent pas encore des compétences et des ressources nécessaires pour mener à bien des missions complexes », a expliqué M. Yabi. « Elles ont besoin d’une formation et d’un soutien logistique ».
Quel Etat serait le mieux placé pour diriger les interventions ?
Les interventions étrangères peuvent s’avérer très déterminantes dans les missions de maintien de la paix qui ne sont pas supervisées par de l’ONU, a fait remarquer Mark Malan, responsable du centre international Kofi Annan de formation au maintien de la paix. Ouvert à Accra en 2004, ce centre a pour objectifs de renforcer les capacités de la sous-région à faire face aux conflits.
M. Malan a pris l’exemple de pays en conflit comme le Burundi, le Liberia et
« Mais quel Etat serait le mieux placé pour diriger ces interventions ? Le débat reste ouvert », a-t-il expliqué à IRIN.
Pour M. Dozon, la solution la plus simple serait que l’Union européenne se substitue à
En mettant ses ressources en commun avec celles de l’UE,
D’après le projet français, qui sera rendu public lors du sommet franco-africain qui se tiendra en décembre à Bamako, les troupes présentes dans cinq pays francophones -- Côte d'Ivoire, Sénégal, Gabon, Tchad et Djibouti – seront regroupées dans trois bases africaines qui correspondent à trois sous-régions de l’UA : le Sénégal, pour l’Afrique de l’ouest, le Gabon pour l’Afrique centrale, et Djibouti pour l’Afrique de l’Est.
Les troupes basées sur l’île française de
Celles basées actuellement au Tchad seront intégrées aux troupes du Gabon, et celles de l’opération Licorne en Côte d’Ivoire seront redéployées au Sénégal, une fois la paix restaurée. la France la France
Selon les autorités françaises, les effectifs présents sur le terrain et les accords de défense signés avec les différents pays ne seront pas affectés par ces nouvelles mesures.
Mais pour M. Glaser,
« C’est un changement de discours politique, mais pour l’instant ça ne change absolument rien sur le terrain », a-t-il expliqué. « C’est Chirac qui va décider si oui ou non
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