"Quels sont les chefs d’Etat ou les ministres qui n’ont pas besoin dans un environnement local et international de plus en plus complexe d’être alimentés en réflexions, analyses ou propositions pour gérer les problèmes ? Conscient de cet impératif, le gouvernement s’est retrouvé hier à la présidence de Koulouba pour cogiter autour du thème : « Planification et conduite du changement », développé par le cabinet Perfectum qui fut en l’espace d’une journée un think tank local pour nos gouvernants".
"Abdoul Karim
Traoré, le patron de Perfectum, qui avait fière allure en cette matinée du jeudi
20 septembre, on le serait moins à sa place, a campé l’essentiel de ce séminaire
gouvernemental en ces termes : « Avec cet atelier il s’agit de sortir de
l’approche court terme et d’être plus profond dans l’approche du management et
de celles liées à la communication signifiante et au leadership ». On s’est
surtout focalisé sur la capacité à diagnostiquer, la façon stratégique et la
capacité à piloter les collaborateurs par les résultats".
L’ONG Freedom House (1) relevait en substance, il y a quelques années de cela, que ce dont ont besoin les pays en voie de développement et même les pays émergents, ce sont des organisations de recherche capables d’aider à la traduction des propositions en politiques publiques applicables et appliquées.
Et c’est un constat : plus les problèmes s’aggravent, plus nos dirigeants semblent en panne de solutions. Il est vrai qu’ils n’ont pas le temps de réfléchir sur le long terme (or gouverner c’est prévoir) emportés qu’ils sont par la succession d’événements qui ne facilitent pas la prise de risques donc de changement, donc d’innovations et c’est connu aussi, rien ne fait autant le terreau de l’immobilisme que la routine.
Nos gouvernements des tropiques ont donc plus que jamais besoin d’informations claires, adaptées qui les aident à interpréter la complexité de leur environnement et à tracer des voies pour l’action. Ils ont besoin d’inspiration pour faire face à un monde devenu presque un gros village.
Au cours de ce séminaire plusieurs volets du management ont été développés notamment : le management orienté aux résultats, l’approche systémique des résultats, le management opérationnel, la démarche de planification stratégique, le diagnostic stratégique, les contrats d’objectifs, la communication signifiante, assertivité et latitude positive et leadership, etc.
Zowenmanogo Dieudonné Zoungrana (http://www.mediaterre.org)
L’ONG Freedom House (1) relevait en substance, il y a quelques années de cela, que ce dont ont besoin les pays en voie de développement et même les pays émergents, ce sont des organisations de recherche capables d’aider à la traduction des propositions en politiques publiques applicables et appliquées.
Et c’est un constat : plus les problèmes s’aggravent, plus nos dirigeants semblent en panne de solutions. Il est vrai qu’ils n’ont pas le temps de réfléchir sur le long terme (or gouverner c’est prévoir) emportés qu’ils sont par la succession d’événements qui ne facilitent pas la prise de risques donc de changement, donc d’innovations et c’est connu aussi, rien ne fait autant le terreau de l’immobilisme que la routine.
Nos gouvernements des tropiques ont donc plus que jamais besoin d’informations claires, adaptées qui les aident à interpréter la complexité de leur environnement et à tracer des voies pour l’action. Ils ont besoin d’inspiration pour faire face à un monde devenu presque un gros village.
Au cours de ce séminaire plusieurs volets du management ont été développés notamment : le management orienté aux résultats, l’approche systémique des résultats, le management opérationnel, la démarche de planification stratégique, le diagnostic stratégique, les contrats d’objectifs, la communication signifiante, assertivité et latitude positive et leadership, etc.
Zowenmanogo Dieudonné Zoungrana (http://www.mediaterre.org)
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